Addiction et dépendance affective

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Dépendance de la victime d'un manipulateur à une illusion, un fantasme…

Ces critères ont été élaborés par Goodman dans les années 1990 pour théoriser les pratiques sexuelles addictives. Ils sont applicables à toutes les addictions comportementales ou non et donc à la dépendance affective que l’on retrouve chez les victimes de manipulateurs pervers narcissiques.

L’addiction, définie par Goodman dans le tableau présenté ci-dessous est intégrée dans le « DSM-IV » (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux). Il présente un ensemble de conditions favorables selon lesquelles un comportement susceptible de donner du plaisir et de soulager des affects pénibles est utilisé d’une manière qui donne lieu à deux symptômes clés :

  1. Échec répété de contrôler ce comportement

  2. Poursuite de ce comportement malgré ses conséquences négatives.

Critères de l’addiction selon GOODMAN

 

  1. Impossibilité de résister aux impulsions à réaliser ce type de comportement.
  2. Sensation croissante de tension précédent immédiatement le début du comportement.
  3. Plaisir ou soulagement pendant sa durée.
  4. Sensation de perte de contrôle pendant le comportement.
  5. Présence d’au moins cinq des neufs critères suivants:
    1. Préoccupation fréquente au sujet du comportement ou de sa préparation.
    2. Intensité et durée des épisodes plus importantes que souhaitées à l’origine.
    3. Tentatives répétées pour réduire, contrôler ou abandonner le comportement.
    4. Temps important consacré à préparer les épisodes, à les entreprendre ou à s’en remettre.
    5. Survenue fréquente des épisodes lorsque le sujet doit accomplir des obligations professionnelles, scolaires ou universitaires, familiales ou sociales.
    6. Activité sociales, professionnelles ou récréatives majeures sacrifiées du fait du comportement.
    7. Perpétuation du comportement, bien que le sujet sache qu’il cause ou aggrave un problème persistant ou récurrent.
    8. Tolérance marquée: besoin d’augmenter l’intensité ou la fréquence pour obtenir l’effet désiré, ou diminution de l’effet procuré par un comportement de même intensité.
    9. Agitation ou irritabilité en cas d’impossibilité de s’adonner au comportement.

Le terme d’addiction, vieux terme juridique français signifiant « contrainte par corps » est utilisé par les auteurs anglo-saxons à partir des années 1950 pour caractériser les dépendances.

L’addiction, envisagée en termes de psychologie du comportement, est liée à un conditionnement opérant : les sentiments d’incompétence ou de manque poussent à la recherche de gratifications à court terme et prévisibles par l’élément ou comportement addictif.

Ces deux sentiments, « incompétence » ou manque de confiance en soi, peur de l’échec, et « manque« , peur de l’abandon sont les failles principales d’une personne qui pourra sombrer dans l’emprise d’un(e) manipulateur(trice) pervers(e).

L’exaltation dégagée par la rencontre avec celui qui saura revêtir à la perfection le masque de l’attente qu’à la victime, projette celle-ci dans un tourbillon d’extases poussées à l’extrême.
La victime vit alors ce qu’elle prend pour « coup de foudre » et se trouve perforée de part en part, et se laisse tomber à genoux, sans plus la moindre capacité de réaction.
Le plaisir ressenti est tel, la sensation de communion, voire de « reconnexion » mystique avec l’autre partie de soi-même est tellement puissante, que la victime est terrassée et ne peut plus envisager de se dégager du lien perverti qui peut se consolider alors.
A ce stade-là, victime et bourreau entent dans une danse frénétique et macabre, où l’enivrement des sens projette le couple dans une réalité parallèle qui leur est propre.

L’addiction se décompose en:

  • compulsions à s’engager dans le comportement toxique (emprise perverse),
  • maintien du comportement malgré ses conséquences négatives (je souffre mais je vais pouvoir le changer),
  • obsession du sujet ou du comportement addictif (il prend toute la place dans ma vie, pensées constantes),
  • culpabilité au décours de l’action (décours = stade d’affaiblissement d’une maladie ), je suis humilié(e),
  • enfin symptômes de sevrage en cas d’interruption brutale volontaire ou non (effet de manque, je retourne vers le manipulateur pervers).

Le terme d’ «addiction» est considéré comme préférable à celui de «dépendance».
Plus général que celui de dépendance, le concept d’addiction permet d’inclure les addictions comportementales telles que la dépendance affective menant à l’emprise perverse.

Selon Goodman, l’addiction se situerait entre impulsion et compulsion. (Le ventre et la bouche)

Si l’impulsion implique la recherche d’un plaisir ou d’une gratification (récompense) immédiate, la compulsion implique le soulagement des tensions (stress) et la réduction des affects douloureux.

Dépendance affective - Geneviève SCHMIT - Coaching thérapeutique pour les victimes de manipulateurs pervers narcissiques ©

Étiopathogénie de l’addiction :

« Étiopathologie » : Étude des causes d’une maladie et des processus par lesquels ces causes agissent. (Larousse)

Pour ce qui concerne le cas des victimes de manipulateurs pervers narcissiques, je pense que les origines peuvent être une peur de l’abandon et de la solitude profondément ancrée et associée à un manque d’estime et de confiance en soi.

La « victime idéale« , qu’elle soit homme ou femme, sera celle qui, par sa présence, son comportement et ses qualités comblera les « besoins » du manipulateur pervers narcissique et viendra renforcer son image grandiose de lui-même ou d’elle-même !

Modèle bio psycho social:

Biologique: facteurs génétiques, aspects neurobiologique

Système de récompense
Sécrétion de dopamine: plaisir lors de la consommation
Perturbation modulation des systèmes de neuromédiateurs

Social: rôle environnement, pairs, famille
Psychologique: vulnérabilité du sujet

La construction en 5 étapes du noyau addictif :

  1. Un traumatisme désorganisateur
    1. Précoce dans la première enfance
    2. Plus tardif : carences, séparations familiales, milieux traumatiques
  2. Des assises identitaires fragiles
    1. Construction de la personnalité selon deux axes:
      1. Axe narcissique: estime de soi
      2. Capacités d’autonomie
  3. La tentative de lutter contre l’angoisse par une maîtrise
    1. D’un comportement (boulimie, emprise dans une relation toxique, achat compulsif …)
    2. D’un produit (Cocaïne, nicotine …)
    3. D’un objet partiel (soit un objet de la pulsion qui ne vise qu’une partie de l’autre)
    4. D’un « néo besoin » ou fétichisme
  4. La recherche de sensation et de la quantité
    1. Recherche de stimulation
    2. Ordalie (L’ordalie est un ancien mode de preuve en justice, de nature religieuse, aussi appelé « jugement de Dieu »)
    3. Besoin de nouveautés
  5. Le besoin d’une décharge rapide
    1. Pauvreté des rêves
    2. Restriction de l’imaginaire
    3. Prédominance d’activités physiques: mouvements de postures, de balancements, froisser, jeux de stylos…

Conséquences possibles :

  • Paranoïaque : Méfiance
  • Schizoïde : Détachement social, émotionnel
  • Schizotypique : Déficit social, excentricité
  • Antisociale : Mépris, transgression
  • Borderline : Instabilité, impulsivité
  • Histrionique : Émotion excessive, quête attention
  • Narcissique : Admiration, sans empathie
  • Évitante : Inhibition sociale (Diminution des capacités de la personne à cause de la présence, réelle ou imaginaire, d’un observateur considéré par lui comme capable de juger ses performances)
  • Dépendante : « Collant »
  • Obsessionnelle compulsive : Perfectionnisme, maîtrise
Addiction et dépendance affective

Maladies associées :

  • Des conduites addictives
  • Les troubles anxieux
  • Les dépressions
  • Les décompensations psychotiques (la décompensation psychotique est l’état de « rupture » qui va permettre à tous les troubles pré-existants de se libérer brusquement et parfois violemment, avec notamment un accès de bouffées délirantes pouvant mettre le sujet en danger, ou présenter un danger pour l’extérieur)
  • Les tentatives de suicide
  • Une baisse des défenses immunitaires
  • Apparition de cancer, maladie de Crohn, sclérose en plaque …

Bien heureusement nous ne retrouvons pas toujours des conséquences chez les victimes de manipulateurs pervers mais, le degré d’emprise, et le temps vécu sous cette emprise destructrice en augmentera le risque de ces troubles.

Les grands axes du suivi pour sortir de ce piège mortel:

– Réduire les prises et les consommations. Mise à distance =objectif de santé

L’approche thérapeutique se centre sur la relation à l’objet ou l’autre dans le cas de pervers narcissique, sa maîtrise, les failles narcissiques

– Garder le lien ou le recréer= objectif relationnel

L’approche psychosomatique (prise en compte plus globale de la maladie) se focalise sur les situations déclenchantes, le fonctionnement imaginaire, les rythmes et la temporalité.

– Exprimer ses difficultés de personnalité = objectif d’insight  (capacité pour la personne de percevoir avec perspicacité ses conflits internes)

L’approche biologique: sur l’action sur les récepteurs dopaminergiques (Les récepteurs dopaminergiques sont impliqués dans plusieurs processus neurologiques, dont la motivation, le plaisir)

Réflexions :

Certaines victimes retrouvent le manipulateur pervers narcissique dans les 9 critères de Goodman …

Il est vrai que le manipulateur pervers présente certains de ces comportements mais, à mon sens, l’origine de la pathologie en est différente.
Chez le pervers narcissique l’origine probable est « structurelle« , en plus de multifactorielle,  pour ceux bien sur qui sont, comme je dis, « avérés« .
Il ne s’agira donc pas d’une addiction à proprement dit.

Par contre, chez la « victime», ce processus de dépendance affective est extrêmement puissant puisque amenant la victime à sa propre mort, a d’autres origines que structurelles … et cela même si certaines failles semblent pouvoir être héréditaires ou génétiques …

Cette prise de conscience du phénomène addictif me semble essentielle pour toutes les personnes qui s’y trouvent piégées afin de pouvoir concevoir la possibilité d’en sortir !

Dépendance affective des victimes de manipulateurs pervers narcissiques - Geneviève SCHMIT - Coaching thérapeutique pour les victimes de manipulateurs pervers narcissiques ©

Les « victimes » qui n’ont pas le courage de regarder en face la réalité de leur dépendance affective ne pourront aller vers cette prise de conscience essentielle: Comprendre que c’est en elles mêmes que se trouvent les raisons de leurs souffrances.

C’est cette prise de conscience qui est l’une des clés essentielles qui permettra à la victime de sortir de ce rôle qui, sans elle, la figerait dans la colère, la haine et dans un immobilisme mortifère.

Installée dans cette « posture victimaire« , elles continueraient inlassablement à répéter le processus qui viendrait alors renforcer leur croyance d’un monde extérieur qui leur serait définitivement hostile.

La posture de « victime » peut dès lors devenir définitive.

A l’inverse, une victime qui réalise qu’elle a en elle tout ce qui a permis à ce drame de se produire pourra maintenant trouver les ressources nécessaires pour donner un nouveau sens à sa vie!

Pour sortir de l'addiction il faut:

  • Choix et engagement
  • Du temps
  • Un environnement favorable (à reconstruire bien souvent)
  • Se faire accompagne par un psy compétant qui puisse mettre en place un protocole d’accompagnement
  • Prendre soin de soi
  • Travailler sa confiance en soi
  • Élaborer des projets personnels stimulants (autre que celui de fuir le manipulateur pervers)
  • Prendre des compléments alimentaires du type Omega3, Vit, Mg
  • Bien dormir sans médication
  • Pratiquer de la respiration consciente, de la méditation, de l’auto-hypnose ou de la sophrologie
  •  …

Dissocier corps de la tête… les pulsions de la raison.

 Retrouver sa Joie de vivre !

6 février 2014

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Témoignage:

Analyse d'un témoignage

Hier, j’ai craqué…

Je suis allée le voir, et là, comme par hasard, il s’est montré tout mignon, tout doux, tout câlins… Pourtant, quelques jours auparavant, il m’envoyait des messages qui disaient: « Grosse pute« , « Tu me dégoûtes« , « Tu me déçois« , « Tu resteras seule toute ta vie« , et j’en passe…

Pour récupérer la proie qui lui échappe, et par satisfaction de son « pouvoir » de séduction, ou tout du moins le croit-il, le PN revient dans la phase première de l’emprise par un investissement afin de capter émotionnellement sa proie. 

Pour le PN, l’image qu’il renvoie est primordiale (Faille narcissique), et, tel un enfant, en rabaissant l’autre, il se sent grandi. Par ailleurs, il sait, ou il sent, que chez sa proie, c’est également le cas (Faille narcissique). En la rabaissant, il va faire s’effondrer le peu d’estime d’elle-même qui lui reste.

J’ai tenté de trouver dans son regard d’où provenait cette méchanceté, pourquoi il me faisait tout ça… Je n’ai pas trouvé de réponses à mes questions.

Le regard du PN est rarement en accord avec ses paroles et il bien souvent perçu comme « vide » … La plus grande arme de ces individus, hommes ou femmes, c’est le blabla!

Avec lui, ce fût une demi-heure de pur bonheur pour mon cerveau. J’ai eu droit à des câlins, des baisers, de la tendresse, et même des mots doux. Il m’a offert tout ce dont j’avais envie…

En toute « intelligence », celle de la ruse, le PN réamorce la pompe de désir, marquée par ses précédents passages, dans le cerveau de sa proie. Il met le feu à tous les capteurs de plaisir…

Mais après, il m’a dit qu’on allait réfléchir pour se remettre ensemble. Je lui ai répondu que c’était sans doute une blague!

Le PN tente là de ramener à lui le filet qu’il a lancé… mais, ici, sa proie n’a pas perdu toute lucidité.

Une fois dans ma voiture, j’ai eu terriblement honte de moi, honte d’y être retournée alors que je commençai seulement à retrouver le sourire.

Eloignée de l’élément addictif, autrement dit, le PN, la proie retrouve un peu ses esprits et ne comprend pas ce qui s’est passée, et pour cause.

Elle était comme en transe, dans un état second, dû uniquement à son addiction à ce qu’il provoque comme rêverie en elle-même!

 Mais pourquoi un tel autosabotage ?

Je ne comprendrai jamais…

Le ou la PN n’est là que pour répondre à nos rêveries les plus folles et, en y répondant, donc en déclenchant cet immense plaisir en nous-même, nous le rendons indispensable et nous devenons prêt(e)s à en payer le prix fort!

Autrement dit, ce n’est pas tant le dealer ou même la drogue qui est « responsable » de tous ces drames, mais bien les désirs fantasques que nous avons en nous, et auquel on veut, coûte que coûte donner vie.

Mais je suis certaine d’une chose maintenant, malgré ma remise et un paquet de mouchoirs vidé, je n’accepterai jamais qu’il revienne habiter avec moi!

Je ne veux plus, mais pourtant mon cœur reste accroché à lui comme une sangsue…

Après avoir eu sa « dose », la victime est apaisée et, tout naturellement, pense pouvoir maintenant ne plus replonger… Mais…

Mais, lorsque le « manque » se fera à nouveau sentir, irrémédiablement, le « besoin » de retourner prendre un « dose » se fera de plus en plus puissant.

octobre 2022

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Genevieve Schmit

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96 commentaires :

  1. Bonjour Madame SCHMIT

    Je me permets de venir vers vous car je me sens perdue et épuisée moralement. Depuis 2 ans, je suis dans une relation avec un homme que j’aime profondément (sentiment réciproque), cependant il est sous l’emprise émotionnelle de son ex (manipulatrice). Il est morose, manque d’intérêt, pas investit dans la relation… toujours dans ses pensées du passé. Il ne parvient pas à se projeter dans l’avenir avec moi car il dit « j’ai un problème » (« drogué »). J’ai toujours été joyeuse, pleine de vie pour l’extraire de cette apathie mais en ce moment mes forces me manquent malgré ses progrès (thérapie contre l’emprise, blocage du numéro de son ex – pas le cas avant). Sachant que j’étais trahie (plusieurs messages échangés avec son ex, une sortie,…) je ne me sens pas en sécurité et je souffre beaucoup. J’ai conscience de son emprise (maladie) mais malgré cela il n’est tellement difficile d’accepter que ses pensées soient ailleurs. Il n’est pas vraiment avec moi: le corps oui mais pas l’esprit (je l’ai toujours senti mais avec le temps j’ai cru que cela s’effacerait). Je ne sais pas quelle attitude adopter pour l’aider sans sa reconstruction et éviter aussi ma souffrance. Je ne me sens pas valorisée malgré l’amour sincère que je lui offre. Je lui donne malgré tout mon affection, mon attention, mon écoute en étant patiente. Il est « malade » mais j’ai du mal à vivre avec sa distance en ce moment, je sais aussi qu’il a commencé un travail sur lui-même (lâcher prise, prendre du recul) pour éviter d’être manipulé mais je me sens triste, impuissante et méprisée. Malgré cela j’essaie de rendre notre vie quotidienne le plus agréable possible. Quelquefois je me mets à pleurer sans raison légitime mais je souffre en voyant autant de tristesse et de distance dans son regard.
    J’aimerais beaucoup prendre un rdv avec vous mais hélas mes moyens financiers ne me le permettent pas.
    Que faire, selon votre expertise, pour surmonter cela ? L’aider dans le travail entamé et éviter ma tristesse ? Quelle attitude adopter au quotidien pour ne pas gâcher sa thérapie et allait dans le bon sens ? Nous souhaitons nous en sortir ensemble de sa prison émotionnelle et être finalement en symbiose.
    Je vous remercie infiniment de votre aide.
    Bien à vous

    • Chère Madame,

      Je comprends que vous traversez une période extrêmement difficile et je suis sensible à votre détresse. Cependant, à la lumière de ce que vous me décrivez, il me semble que vous êtes également sous une forme d’emprise émotionnelle. Le fait que vous acceptiez une situation qui vous fait manifestement souffrir, que vous espériez que votre amour puisse changer son comportement, et que vous donniez du crédit à sa prétendue remise en question, sont des signes que vous aussi, vous devez vous remettre en question.

      Je vous encourage à prendre du recul et à évaluer si cette relation vous apporte le bien-être et la sécurité émotionnelle que vous méritez. Il est crucial de comprendre que vous ne pouvez pas changer quelqu’un qui ne souhaite pas changer de lui-même. Vous devez également prendre soin de vous et peut-être envisager une thérapie pour vous aider à comprendre les dynamiques de cette relation et comment elles vous affectent.

      Je sais que les moyens financiers sont une contrainte pour vous, mais il existe des ressources gratuites ou à faible coût qui pourraient vous être utiles. Le premier pas vers le changement est souvent le plus difficile, mais il est nécessaire pour votre bien-être à long terme.

      Bien à vous, Geneviève SCHMIT

      • Bonjour Madame,
        Vous lire est toujours apaisant et je me sens moins seule. Merci beaucoup.
        Vous avez raison… J’essaie de prendre du recul, penser à moi et ainsi récupérer ma sérénité d’avant.
        Son processus de sevrage occasionne un état d’apathie, de distance à mon égard, introspection, prise de recul, manque d’intérêt, manque de projets, pensées tournées vers le passé. C’est normal ?
        Cela est difficile à comprendre car je lui offre la joie de vivre, un cadre serein et malgré cela il reste ancré dans son apathie et s’extraire de cette emprise semble un véritable marathon. Je voulais que cela aille plus vite mais je sais que chacun a son propre temps. Je fais des efforts de mon côté (moins de pression pour avancer dans la vie avec un projet commun; je lui laisse son temps…)
        C’est irrationnel d’avoir le bonheur devant soi et ne pas le saisir (avec la thérapie, il essaie j’en suis consciente). Mais je me sens frustrée et triste qu’il ne soit pas heureux avec moi alors que je le tire vers le haut tout le temps. Pourquoi quand on a tout pour être heureux (vie paisible, simple, amour) on ne valorise rien ? Est-ce que c’est son emprise qui le rend aveugle ?
        Merci beaucoup
        Bien à vous

  2. Bonjour Madame SCHMIT,

    Tout d’abord, je vous remercie de partager votre expérience et votre sagesse sur votre site internet. Le lire m’apaise lorsque mes pensées sont confuses.
    En ce moment, j’essaie de comprendre la signification « d’emprise émotionnelle » et plusieurs questions envahissent mon esprit (situation vécue par un proche): est-ce de l’amour ou une drogue ? Une addiction émotionnelle ? mais comment peut-on être dans une nouvelle relation et continuer sous emprise d’une tierce personne (une ex) ? Je ne parviens pas à comprendre de quelle façon cela peut être addictif, une drogue ? Ce n’est pas de l’amour ? Comment l’expliquer ? J’aimerais beaucoup comprendre pour apaiser mon esprit. Peut-on aimer quelqu’un (nouvelle relation) et être encore sous emprise émotionnelle d’une ex. en ayant conscience de la toxicité de la situation ?
    Je voudrais vraiment réussir à comprendre car j’ai du mal à comprendre comment peut-on aimer quelqu’un et avoir une autre personne dans sa tête et ne pas s’en défaire ?
    Cela me semble tellement complexe.
    Comprendre cela me ferait le plus grand bien pour être en paix et aider mon proche à s’en sortir.
    Je vous remercie d’avance de votre aide précieuse
    Bien à vous

    • Bonjour Camille,

      Tout d’abord, merci pour votre témoignage de reconnaissance et de confiance envers mon travail.

      Vos questions sont tout à fait légitimes et pertinentes. Comprendre les mécanismes de l’emprise émotionnelle et de la dépendance affective est en effet crucial, non seulement pour vous, mais aussi pour votre entourage et les professionnels qui peuvent être amenés à intervenir dans ce type de situations.

      La notion de dépendance affective est souvent mal comprise, tant par les personnes qui y sont confrontées que par les professionnels qui interviennent dans ce domaine, y compris les forces de l’ordre et le système judiciaire. Avoir une compréhension claire de ces phénomènes vous permettra non seulement de reprendre le contrôle de votre vie, mais aussi de mieux communiquer avec votre entourage pour obtenir l’aide dont vous avez besoin.

      Si vous souhaitez explorer ces questions plus en profondeur et obtenir des réponses précises, je vous invite à prendre un ou deux rendez-vous avec moi.

      Au plaisir de vous aider dans votre démarche,

      Geneviève Schmit – 06 43 43 15 79

      • Madame SCHMIT,

        Je vous remercie pour votre retour.

        Selon votre expérience, considérez-vous que la dépendance affective est synonyme d’amour ? Lorsque la personne est sous emprise quels sentiments éprouvent-elle ? Hormis la morosité, le manque d’intérêt, pensées très présentes du passé (amour ?)….bref, bloqué dans le passé. Sachant que cela occasionne une grande tristesse à la nouvelle personne qui est dans sa vie.
        Je ne parviens pas à comprendre mon proche (sous emprise émotionnelle mais avec une nouvelle personne). Est-ce possible d’aimer cette nouvelle personne en étant sous emprise d’une tierce personne de son passé ?
        Emprise = amour ?
        Que puis-je faire pour l’aider ?
        Je vous remercie,
        Bien à vous

        • Bonjour Camille,
          La dépendance affective n’est pas, et ne sera jamais, synonyme d’amour !
          L’emprise ne sera jamais de l’amour, mais une possession.
          La dépendance affective est une addiction destructrice, comme il en existe tant d’autres.
          Nous ne sommes pas programmés pour « aimer » ce qui nous détruit.
          Ceux qui disent « j’aime ma petite cigarette du matin » alors même qu’ils ont déjà un cancer des poumons ne parlent pas du sentiment d’amour, mais de « besoin » et de la nécessité de calmer ce besoin par une dose. C’est cela qui procure un état transitoire de bien-être, confondu avec le noble sentiment d’amour.
          C’est un mensonge que l’on se donne à soi-même pour enjoliver ce qui ne peut mener qu’au drame.

          Quant à votre seconde question : « Est-ce possible d’aimer cette nouvelle personne en étant sous l’emprise d’une tierce personne de son passé ? » Je répondrai d’une part qu’il me semble possible d’aimer deux personnes à la fois, de sentiments différents sans doute, mais puisque là, de toute manière, il ne s’agit pas d’amour, mais de dépendance affective, je pense que oui, on peut être sous la dépendance de plusieurs « drogues » à la fois.

          Et pour votre troisième question: « Que puis-je faire pour l’aider ? » je vous dirais: pas grand chose… C’est à cette personne d’ouvrir les yeux, ou pas.

          Bon courage, Geneviève SCHMIT

  3. Bonjour, qu’est ce qui fait la différence entre une experte psychothérapeute, et un thérapeute, entre autre qu’apporter vous de plus en tant qu’expert?
    Merci

    • Bonjour, Je vous invite à lire mon protocole d’accompagnement et mes écrits dans ce site.
      Je pense que cela répondra parfaitement à toutes vos questions.
      Et le plus important est que vous vous sentiez libre de votre choix.
      Bon courage, Geneviève SCHMIT

  4. Bonjour, j’ai vu une amie aujourdhui, en lui racontant toute ma vie destructrice, bien entendu, elle a pensé que j’etais bipolaire, que je devrai avoir un traitement que ca fonctionne tres bien, en aucun cas elle pourrai voir mon mari PN, il est timide si gentil serviable et poli, il enerve que moi, car je sais que ce n’est pas lui
    et si on insiste, on nous repond juste,
    tourne la page, quel belle phrase
    de toute facon je constate que si l’on fait tout pour gagner, on nous prendra quand meme pour les méchantes

  5. Bonjour Genevievre, l’addiction ou la dependance, en justice est t’elle positive ou negative pour les victimes
    je vois cela plutot negative dans le sens ou c’est à nous de nous remettre en question sur nos propres souffrance manque etc,,,
    donc en justice on peut prendre ca pour une ‘maladie » un mal être personnel
    d’ou ma question en justice est til bien de prouver le mot dépendance et addiction

  6. J’ai rêvé cette nuit,
    J’étais avec lui dans ses bras heureuse, je le retrouvais, je l’embrassais.
    Je me suis réveillée, j’ai eu un sourire, je me suis sentie bien d’avoir passé ce moment avec.
    A cet instant le manque de lui est là, Il n’est pourtant plus du tout présent dans ma vie depuis 3 ans. Juste quelques heures et je vais rebondir. Je le sais.

  7. Bonsoir Geneviève,

    je désirais connaitre votre avis sur les liens possible entre une victime de PN – sachant que l’anxiété et le mauvais stress dégagent une quantité de cortisol non négligeable dans le long terme si la situation de soumission et d’inhibition perdurent – et des maladies chroniques inflammatoires telle que la maladie de crohn par exemple.
    Ayant été récemment victime d’une PN dont le père de ses enfants en souffre après avoir partagé dix années de sa vie.
    J’ai personnellement eu la triste expérience de voir mon système immunitaire chuter brutalement après la rupture suite à de nombreuses intimidations et provocations, vols, simulation d’agressions, etc… qui m’ont beaucoup affecté jusqu’à l’éclatement total de mon soi. Le stress occasionné m’a plongé dans une dysthymie et fait chuter radicalement mon système immunitaire allant jusqu’à me faire perdre 9 kilos alors que je suis de nature sportive et solide. Je l’ai vécu comme une ESPT il m’a fallut plus de huit mois pour regagner la santé.

    Voilà je voulais vous faire part de cette triste expérience avec cette femme « exceptionnelle » et qui n’a malheureusement pas toucher que ma personne dans la région ou je me trouve, j’ai déjà rencontré plusieurs de ses victimes.

    Mais en ce qui concerne la maladie de crohn ?

    Je vous souhaite en pleine forme
    Charles

  8. Bonjour,

    Je viens de découvrir votre site. Je pense à ma dernière relation d’un an où ma partenaire provoquait de nombreux conflits que je ne comprenais pas. Elle me poussait à bout pour que je « faute », notamment en appuyant sur mes vulnérabilités et en inversant le rapport cause/conséquence lié aux conflits (selon elle, elle répétait ce qu’elle avait fait avec son père à l’adolescence). J’avais senti qu’elle cherchait à avoir une emprise sur moi qui la rassurait, mais je m’étais aussi demandé si elle ne tentait pas de saboter la relation (provoquer des raisons pour me quitter ou pour que je la quitte). J’avais du mal à comprendre, car elle avait l’air de tenir à moi.
    J’ai senti de la manipulation, j’ai lu là-dessus, je lui en ai parlé, mais je n’ai jamais eu de réponse très constructive.

    Malgré la sincérité de mes sentiments, je sentais une souffrance chez elle depuis les premiers jours. Je repense notamment à la 2e nuit que nous avions passée ensemble (on a fait l’amour pendant 7h !) et elle semblait là, pas là, là, pas là. J’avais beau m’arrêter, parler avec elle pour comprendre, elle me demandait de continuer, comme absente… (on a eu une sexualité complètement imprévisible – peu de désir de son côté, changeant, ou alors oui, mais d’un coup, sans préambule, et bien sûr il fallait que je sois dispo tout de suite – je ne me laissais pas faire et elle était furieuse, mais après je pense qu’elle se vengeait en refusant de coucher avec moi). Parfois elle me reprochait d’être un mauvais amant, mais je savais que c’était elle qui avait un problème.

    Elle m’avait fait part de sa vulnérabilité et d’un travail qu’elle faisait sur le relationnel amoureux. J’avais fait de mon mieux pour l’accepter comme elle était. Mais au fil des semaines j’avais mal vécu de me faire traiter d’homme violent quand j’essayais de me protéger d’attaques incompréhensibles, ou de personne instable quand j’étais perturbé de ne pas comprendre les réactions de rejet brutales, les « chaud-froid » qui me faisaient faire le yoyo émotionnel et les accusations d’avoir des intentions qui n’étaient pas les miennes. Elle se vexait pour un rien, partait et ne répondait plus à mes messages, ce qui pour moi était très inquiétant.

    Devant l’intensité de ses crises de colère, j’avais proposé entre autres de nous mettre à la communication non-violente (dire nos besoins), pour éviter d’être confrontés aux rapports de pouvoir (gas-lighting, double contrainte, chantage affectif et projection mentale) qu’elle utilisait avec moi (consciemment ou pas). Ma proposition avait été perçue comme une tentative de domination, quand j’y mettais une intention de tisser un lien d’égal à égal et d’empathie mutuelle, pour mieux se connaître et avancer vers plus d’harmonie. Elle disait avoir des valeurs égalitaires et vouloir d’une relation harmonieuse. Choses auxquelles moi aussi j’aspirais. Mais j’ai compris qu’elle ne savait pas formuler ses besoins.

    Elle m’a plusieurs fois fait part de doutes concernant notre relation, suite à une période où elle avait été très fusionnelle, puis très distante et rejetante (elle était en voyage et moi je m’inquiétais de ne pas avoir de nouvelles en insistant). A son retour je lui avais posé un ultimatum (« on est ensemble ou rien du tout ») et fait lire un texte sur la phobie de l’engagement. Elle avait dit s’y reconnaître, blessée, mais quelques jours plus tard elle affirmait que sa psy disait que ça ne la concernait pas. Quelques mois plus tard elle reparlait de peur de s’engager…
    Elle m’avait dit faire une thérapie pour résoudre son complexe d’œdipe, qu’elle faisait un transfert sur moi de la figure paternelle (quelqu’un de très intellectuel comme moi et qui la dominait intellectuellement quand elle était ado – provoquant chez elle des crises de rage, des tentatives de le faire craquer et une fois une crise d’angoisse), d’où ses provocations, « caprices » et le désir fluctuant, vécu comme une relation incestueuse (d’après ses propres mots). Elle m’avait proposé de venir faire une séance avec elle chez sa psy, puis a changé d’avis, reproposé et rechangé d’avis.
    Après plusieurs mois où elle se sentait en échec complet dans sa vie et où je lui ai consacré énergie et soutien, elle a commencé une formation professionnelle dans laquelle elle se sentait valorisée. Mais à partir de là, elle se désintéressait d’un compagnon à plat et devenait de plus en plus dure.

    Elle a parlé plusieurs fois de faire des « breaks ». J’ai toujours refusé, ayant peur de la perdre et pensant que c’était un moyen inélégant pour me quitter.
    J’ai insisté pour qu’elle formule ce qu’elle attendait de cette relation et ce qu’elle avait envie de partager. Elle a toujours différé. Un soir, lassé, je l’ai quittée.
    Quelques heures plus tard, je trouvais un mail dans ma boîte. Elle avait tout posé par écrit. Ce qu’elle disait attandre d’une relation, c’est ce que je suis et ce que j’étais en train de construire !
    Une semaine plus tard elle m’a invité à venir dans la montagne chez des amies à elle. Au dernier moment elle doutait que ce soit une bonne idée… Elle m’a quitté là-bas. J’ai craqué et lu en public un texte sur notre relation. J’avais revécu une blessure d’abandon de mon enfance… qu’elle connaissait. J’ai eu l’impression après coup qu’elle m’avait poussé à « fauter » (comme le soir de mon anniversaire où elle m’avait invité au restaurant, provoqué une dispute dans la rue juste avant, me faisant un cadeau en disant déjà qu’elle voulait faire une pause…).

    Après ça, je l’ai revue plusieurs fois. Elle était souriante, mais hésitante, blessée, disant que j’avais brisé sa confiance.
    J’ai pris de la distance et quand je l’ai recontactée, elle avait l’air contente, puis méfiante. Je lui ai proposé d’aller boire un café amicalement après un voyage que je faisais. Elle a accepté. Quand je l’ai recontactée, elle était furieuse ou effrayée (« je ne veux pas être ton amie ! »). J’acceptais et raccrochais, elle me rappelait 3 fois en 5 mn sans laisser de message. Quand je la rappelais le lendemain, elle disait que c’était plus le jour (caprice ?) et disait m’en vouloir encore. Je lui ai écrit un mail pour m’excuser à nouveau, elle m’a rappelé 3 fois derrière, sans message. Au bout d’un moment, j’ai repris des distances et elle m’a recontacté pour me mettre la pression pour une 1ere expo photo que je faisais. J’avais décidé de me réaliser comme jamais. Par sms elle exigeait de moi que je retire toute photo d’elle prévue dans l’expo (on avait fait un shooting ensemble…). Elle m’a menacé de poursuites judiciaires. J’ai fait un pas de côté en répondant qu’il n’y aurait pas de photos d’elle.
    Puis je l’ai recontactée pour qu’elle mette des « crédits » aux photos de moi qu’elle utilisait sur son compte Facebook. Là elle m’a menacé de poser une main courante si je la contactais encore. Le lendemain elle passait à mon lieu d’expo, toute souriante, disant qu’elle n’avait pas fait son deuil, finissait sa thérapie et sa formation, qu’elle allait quitter la ville, avait des questions à me poser car j’avais joué un rôle dans son travail sur elle. Je n’avais pas le temps, lui proposais de la recontacter plus tard.
    Quand je l’ai fait, elle disait ne pas vouloir me voir, m’envoyant un mail où les mots et les phrases n’étaient pas finies. Alors je me suis mis en colère, lui imposant un rendez-vous. Elle voulait s’en tenir à une heure et après ça, chacun sa route. Je me sentais piégé par des sentiments que j’avais toujours. On a parlé calmement, rigolé et au moment où elle a dit qu’elle ne se rappelait de rien de positif dans notre relation, je lui ai mis dans les mains un paquet de photos d’elle que j’avais faites à chaque saison. Son regard s’est allumé comme celui d’un enfant et je suis parti. Elle a tenté de me joindre, m’a écrit plusieurs messages pour me remercier pour les photos et pour toute l’affection que je lui avais donnée pour traverser ses tempêtes. J’étais vert. J’ai répondu méchamment.
    Quelques jours plus tard je lui demandais de ne pas me contacter ni m’appeler ni me parler si elle me croisait dans la rue. Le jour-même, alors que j’étais dans un café avec une amie, elle s’est assise à 10m de moi, face à moi, alors qu’il y avait 200m2 d’espace… Après ça, j’ai craqué, lui demandant à ce qu’on se revoie. Elle m’a accusé de « violence psychologique » et a accepté.
    On a passé 2h ensemble. Elle disait avoir fait son deuil (une semaine plus tôt elle disait le contraire), que je l’avais recontactée trop tôt après notre séparation, puis que c’était trop tard… Elle reprenait mes mots en parlant de « maladie » à son sujet (quelques semaines plus tôt elle écrivait ne pas être malade). Elle a rajouté quitter la ville et changer de vie en ayant pour la première fois l’impression de n’avoir rien détruit derrière elle (elle avait toujours saboté ses nouveaux départs et relations). Je lui ai bêtement fait une déclaration d’amour. Elle m’a dit ne plus être amoureuse et me demandait si je la croyais. J’y ai vu un message paradoxal et n’ai pas répondu.
    Depuis 3 semaines, j’ai décidé de ne plus la contacter. Je poursuis une thérapie que j’ai commencée il y a quelques mois, travaillant notamment sur les abus que j’ai subis.
    J’essaie de me faire du bien, danser, faire du sport, chercher du travail et voir mes amis. Mais c’est dur. Je ressens une grande colère et une sensation de vide de n’avoir rien compris, d’avoir été manipulé (consciemment ou pas).

    J’ai voulu lire pour comprendre ce que j’avais vécu. J’ai retrouvé des attitudes de mon ex-partenaire dans les descriptions du trouble de personnalité narcissique, des personnes qui ont du mal à aimer. Elles cherchent à être au centre de l’attention de leur partenaire, créant un lien fusionnel avec lui tout en ressentant le comportement de l’autre comme intrusif. Entre peur de l’abandon et peur de disparaître en tant que personne.
    La peur de l’abandon, ça me parlait et m’inspirait une grande prévenance. Celle de disparaître en tant que personne, je pensais être dispensé de l’inspirer, vu mes valeurs libertaires et mon goût pour les femmes autonomes. J’ai tenté de tenir compte d’une double peur contradictoire chez ma partenaire – intenable. Quand je tentais de faire attention à l’une, c’était l’autre qui me sautait à la figure. Mais à cause de son haut niveau de méfiance, son exigence de perfection (à mon égard et envers elle-même), mes propres blessures sur lesquelles elle appuyait et sans soutien extérieur, il m’a été impossible de sauver la relation et de ne pas « fauter » sous la puissance des assauts de ma partenaire.
    J’ai lu des articles sur le complexe d’oedipe, sur les PN et sur le trouble de personnalité narcissique, mais je ne suis pas plus fixé.
    Dans les périodes où on a été très proches (voyage ensemble ou quand je l’hébergeais – elle souhaitait ces moments, puis ne les souhaitait plus), elle passait de la fusion étouffante au rejet ou à la manipulation pour me faire craquer nerveusement.

    Je crois que je me suis laissé prendre à cause de l’amour profond que je ressentais pour cette femme, de mon soucis de l’autre, de ma vision du couple comme un soutien mutuel dans difficultés et de ma confiance en la nature humaine. Après des mois passés à la soutenir dans sa vie tourmentée, j’étais à bout de forces. Quand elle a commencé à aller mieux, elle ne s’intéressait plus à un partenaire fatigué et en demande de partage de moments positifs. Elle s’est enfuie pleine d’énergie pour vivre ses projets sans moi, convaincue de n’avoir rien détruit.

    J’ai aussi lu un texte évoquant l’inversion abuseur-abusé dans les relations de couple. Les anciennes victimes d’abus sexuels tendant à se comporter avec leur partenaire comme on s’est comporté avec elles dans le passé, cherchant à le contrôler émotionnellement jusqu’à le faire craquer pour pouvoir revivre les émotions de leurs anciens traumas.
    https://www.cairn.info/revue-carnet-de-notes-sur-les-maltraitances-infantiles-2014-1-page-42.htm
    J’ai regretté qu’on ne m’ait pas fait confiance, nous évitant un formidable gâchis de temps, d’énergie et d’amour. Je n’ai pas franchi le cap de la supprimer de mes contacts Skype. Elle ne l’a pas fait non plus. Pour l’instant je temporise, je tente de reprendre petit à petit goût à la vie, me focalisant sur les réalisations importantes que j’ai accomplies ces derniers mois.

  9. Bonjour Genevieve,

    Merci beaucoup pour votre post qui est empreint de vérité!J’aimerai me rendre au sein de votre cabinet mais malheureusement j’habite trop loin.

    J’aimerais avoir de vos conseils car je suis dans une situation invivable…

    En novembre dernier, je me suis rendu à Londres pour deux mois pour y travailler et je partageais mon logement avec 6 autres habitants (la plupart français) dont mon ex concubin.
    ça s’est fait très rapidement, j’étais très détachée au début de sa personne car je ne souhaitais pas me bercer d’illusion, moi devant rentrer en france pour poursuivre mes études. Mais ça a été très fusionnel, tous les deux on passait nos soirée à discuter de tout, à jouer aux jeux vidéos, il était très prévenant, romantique à mes petits soins, il m’idéalisait. Il faut savoir que cette personne a été victime de violence par son père et d’autres troubles familiaux et sentimentaux (une ex de 5 ans qui l’a vraiment déçue).
    Il a décidé de me suivre dans ma ville car étudiante je ne pouvais bouger et nous avons emménager ensemble.
    Mais très vite tout s’est déterioré, on voulait tous les deux avoir un travail de jours (moi en parralèle de mes études) mais il m’a imposé après de multiples disputes et moi de pleurs de travailler de nuit (serveur). Il avait déjà eu des soucis avec la cocaine dans un précédent emploi sur paris et j’avais peur qu’il réitère ce schéma et ça n’a pas loupé.
    on s’est très vite détaché, plus de rapports sexuel (je lui ai fait part du fait que j’avais arrêté la pilule). Il piquait souvent des colères monstrueuses ou il m’insultait me traitait plus bas que terre, il rentrait à 10h du matin de son travail ou découchait. il était souvent agacé par ma présence même si on s’accordait des moments de tendresse à dormir dans les bras l’un de l’autre.
    Mais ce n’était plus vivable, j’avais déposé une fois mon préavis de départ (le bail est à mon nom) et je me suis rétracté. Perte de communication, il ne me disait plus rien, plus de complicité, j’en suis venue à regarder dans ses messages ou il me dépeignait comme une fille invivable qui participait peu aux frais de l’appartement.
    Nous avons décidé par la suite de nous séparer mais de rester vivre ensemble car je devais dans 4 mois partir poursuivre mes études en Italie (d’ailleurs suite à cette annonce dès le début de notre emmenagement il l’a très mal pris pensant que j’allais le tromper alors qu’à Londres je lui avait parlé de ce projet).
    Nous avons continué à vivre ensemble et à garder cette ambiguité, à s’embrasser pour se dire aurevoir à dormir dans les bras l’un de l’autre mais toujours sans sexualité.
    Et récemment en regardant ces messages je me suis aperçu qu’il fréquentait une autre personne, une parisienne installée sur toulouse qui connait très bien sa famille, qui a déjà eu une relation avec son frère par le passé mais que ça ne posait pas pb. Il n’a rien voulu m’avouer à ce propos juste que pour le nouvel an il avait fait l’amour avec elle et il s’en est excusé, que pour lui il ne souhaitait pas se mettre en couple mais juste avoir des relations sexuelles. mais j’ai vu par la suite qu’il découchait de plus en plus, qu’elle lui envoyait des messages d’amour et qu’elle incarnait ce que je ne pouvait lui apporter, une fille aussi plus agé que lui mais qui a déjà un bon travail, son appartement, une assise financière et psychologique et qui lui apporte une sécurité confortable.
    Je dis ça car moi étudiante, qui pars vivre pour quelque mois à l’étranger et qui n’a fait que lui faire des reproches depuis mon emménagement par rapport à son rythme de vie et de sa consommation de drogue nous avons bloqué toute communication et c’est pas faute d’avoir essayé.
    Je lui ai fait par du fait que je souhaitais que l’on reste de très bons amis malgré tous ce qui s’était passé mais que je ne souhaitais pas qu’il me mente que j’étais contente qu’il ai rencontré une fille qui accepte ce qu’il est et son travail mais que simplement qu’il ne me le cache pas.
    et il n’a cessé de me le cacher, à me dire qu’il travaillait alors qu’il ne travaillait pas, une fois j’ai perdue mes clefs, j’ai voulu me rendre à son travail pour récupérer les siennes et il est rentré dans une colère monstre à me dire de me démmerder qu’il ne travaillait pas finalement qu’il était chez son directeur. bref j’ai du me débrouiller.
    Ce que je ne comprends pas et si vous pouvez m’éclarer à ce sujet c’est qu’il a tenu le discours à son meilleur ami comme quoi il souhaitait me garder en tant qu’amie que j’étais une fille très respectueuse et que ça allais lui faire un vide quand j’allai partir, il m’a même dit en rentrant de soirée que j’étais après son meilleur ami la personne qu’il estimait le plus et envers qui il avait le plus confiance qu’il ne me haissait pas qu’il m’aimait et après il se comporte comme le pire des salauds, à mal me parler, quand on joue ensemble à la play il s’agace rapidement.
    Deux jours avant mon départ il chantait il était très content il m’a dit qu’il rentrerait à 10 heures le lendemain pour me dire aurevoir mais il n’est jamais rentré.
    Il est dans les démarches concernant la reprise du bail et je l’ai aidé pour les papiers et les démarches et je n’ai eu le droit le lendemain de mon départ qu’à des messages du style ou est le double des clefs, ou est le papier concernant l’état des lieux, je veux le double des clefs même pas un aurevoir, bonne continuation.
    Je suis très bouleversée car je ne comprends rien à ce qui se passe.
    J’ai souhaité jusqu’au bout garder de bonnes relations avec lui et j’ai l’impression qu’il m’a manipulé qu’il a eu peur que je lui fasse une mauvais coup s’il m’avouait qu’il avait des sentiments pour une autre fille car quand l’agence lui avait répondu dans un premier qu’il devait partir suite à mon préavis (qu’il m’a poussé à déposé) il est rentré dans un état dénervement en me menacant de me frapper encore une fois, m’insultant auprès de sa mere et j’ai du déposer le préavis un mois plus tard alors que je ne serais plus en France.
    J’ai l’impression qu’il correspond en tout point au PN mais également au profil de dépendant affectif comme moi étant donné qu’il s’est toujours plaint d’avoir été trompé par les gens qu’au debut de notre relation il était très jaloux très derrière moi alors que j’étais plus détachée et à partir du moment ou je lui ai fait des reproches, que j’ai pleuré devant lui, qu’il a vu que je lisais dans ses messages il a perdu toute estime de moi.

    C’est très difficile de se dire qu’il puisse vous rayer de sa vie comme ça après avoir rencontré quelqu’un. je suis sure qu’il se dit que pour mon age (25 ans) encore étudiante, pas le permis qui gère de façon maladroite les papiers car c’est mon premier appartement et qu’il doit se dire que cette fille qui comprends son rythme de vie et qui est dans une situation plus stable lui apporte ce dont il a besoin.
    Mais malgré les reproches que j’ai pu lui faire j’ai toujours pris le temps de l’écouter quand il n’allai pas bien, à rester de bonne humeur à lui demander de me dire, de m’avouer les choses que je comprenais très bien sa nouvelle situation amoureuse que c’était normal qu’il refasse sa vie mais il m’a complètement rejeté.
    D’un coté on me tiens le discours que je compte bcp et de l’autre on se comporte d’une manière totalement différente. il est clair que quand il m’a fait par du souhait que l’on se rajoute sur facebook et que l’on prenne de nos nouvelles, suite au propos violent qu’il avait tenu me concernant j’ai eu une réponse évasive et malgré ses excuses que je n’ai pas accepté ce coup ci que l’on me traite de tous les noms et qu’on me menace de coups.
    Désolé pour ce post très long j’aimerais avoir votre avis sur la question.

    Je vous remercie bcp d’avance

    Manon

  10. Bonjour Geneviève,
    peut-on dire que le pervers narcissique est aussi dépendant que sa victime dans la relation ?
    Je me pose une question, on dit souvent que les PN enchainent les proies et qu’ils quittent leur victime pour une autre sans se retourner, mais en même temps je lis partout que les PN reviennent toujours… n’est ce pas paradoxal ?
    Merci pour vos articles qui me sont très précieux, je sors d’une « relation » avec un PN et votre site m’est grandement utile… bien à vous

  11. Madame,
    Je pense m’être un peu calmė depuis hier et désolé pour ces posts qui, même s’ils seront compris par toutes les personnes visitant ce site, ne sont bénéfiques pour personne.
    J’ai conscience de devoir sortir de ces sentiments de colère et de haine, car ils rongent tout autant que le PN lorsqu’il nous manipulait.
    Je vois que votre cabinet est en Seine et Marne. Je suis bien trop loin pour vous rencontrer.
    Toutefois, j’ai deux questions à vous poser : l’une concerne cette fille, PN et monstrueuse; l’autre me concerne moi, ainsi que tous les dépendants affectifs qui sont les proies faciles de ces ******** ( complétez par ce que vous voulez 🙂 )…
    Première question : quand bien même le PN ne souffre pas de la rupture, ne ressent pas de manque de sa victime, cette personne souffre t elle consciemment ? Est elle selon vous, « rattrapé par son passé ? « , est elle envahie parfois par la culpabilité et doit elle lutter pour la refouler, ou est ce que cette culpabilité ne vient tout simplement jamais ?
    Deuxième question : une fois que les victimes d’un ou d’une PN ont accepté qu’ils sont en réalité « à la base de tous ces maux » du fait de leur dépendance affective qui a justement permis à ce ********* d’opérer, comment cette personne peut faire pour ne plus jamais reproduire ce schema et réussir avant tout à être heureux toute seule ??
    ( je me sens devant une montagne,l’Hymalaya… ).
    Dernière question : croyez vous au karma ? Croyez vous qu’un PN finit tôt ou tard par manger un retour de bâton ?
    Bien cordialement. Pierre

  12. Madame, je ne suis pas assez sage et épanouis pour accepter ce qui est. Maintenant que j’ai compris ma situation et le degré de perversité de cette ange diabolique, je me sens trahis. Je ressens une angoisse puissante dans la mesure où j’ai du coup l’impression d’être seul depuis des années.
    Comment réussir à relativiser ? J’ai bien compris que cette personne ne connaîtra jamais la douceur réelle d’une vie paisible et saine, mais je comprends aussi que c’est la victime qui souffre lorsque le diable ne ressent aucun manque.
    C’est une injustice incroyable, inacceptable, insupportable.
    Ces personnes ne méritent pas d’être entourées, ne méritent pas d’être heureuses.
    Je pense vraiment qu’elle ne reviendra jamais et que je n’aurais jamais d’excuses sincères. Et je trouve ça très frustrant car c’est naturel de vouloir avoir l’occasion de déstabiliser le PN, de montrer qu’on peut être encore plus malin que lui et de le toucher une dernière fois avant de calquer son comportement, à savoir disparaître dans le silence et ne plus jamais se manifester…

  13. Merci beaucoup Geneviève pour votre réponse, votre dévouement et votre disponibilité.
    Vous savez, je ne suis plus si certain qu’elle revienne car lundi dernier lorsque je suis rentré chez elle pour tout casser, je l’ai regardé dans les yeux et je lui ai dit « tu n’es pas qu’une nympho, tu es surtout une perverse, tu es malsaine , manipulatrice, narcissique; tu es une sirène et c’est très dangereux les sirènes !!! ». Et pourtant je n’avais pas encore été vous lire pendant des heures.
    Donc je pense qu’elle a conscience que j’ai pris conscience et qu’elle ne viendra pas se casser les dents car étant une grande individualiste, elle voudra se protéger et donc ne pas constaté que je suis irrécupérable. Et ça vous voyez, ça me frustre énormément. Je suis qlqn de gentil mais je sais être méchant lorsque l’on m’a fait du mal injustement. Et j’espère vraiment qu’elle va revenir, que je puisse manipuler la manipulatrice. Je ferai semblant, je voudrais l’avoir une dernière fois dans mon lit, puis lui dire de se rhabiller et de dégager, même s’il est tard.
    Je rêve de vengeance, et je voudrais vraiment pouvoir la manipuler, faire croire qu’elle m’a encore, ne pas la respecter au lit et la jarter de chez moi comme une malpropre… Je ressens une grosse frustration à l’idée de pas pouvoir me venger…
    elle va trouver qlqn d’autre à manipuler. Vous ne pensez pas ??

    • Ne tombez pas dans le piège de vouloir la manipuler et de la faire souffrir … C’est une autre manière pour vous d’entretenir le lien!
      A ce jeux elle est plus forte que vous, voyez en certain !
      Et puis, ne vous mettez pas à son niveau …
      Bon courage, Geneviève Schmit

  14. Après beaucoup de lecture pendant la nuit, je comprends qu’elle ne reviendra sans doute pas cette fois, car elle a du comprendre que j’avais compris qui elle était. Elle va trouver qlqn d’autre à manipuler.
    Je ressens une profondeur frustration, une profonde injustice, et j’ai l’impression qu’à tout moment je pourrais aller lui faire payer tout ça en la defigurant avec mes mains. Je me sens sali, dupé, et je ressens une injustice incroyable.
    Je ressens le profond désir de me venger violemment. Peut être que ça lui rendrait service, peut être que ça la guérira et qu’elle fera plus jamais ça

  15. Ah oui… et j’avais été admissible aux oraux mais évidemment, je suis arrivé en zombie et j’ai été recalé alors que j’avais fait statistiquement 85% du chemin…

  16. Bonsoir.
    Je me présente. Je m’appelle Pierre, j’ai 24 ans et je suis en derniere année d’étude.
    Je voulais tout d’abord vous remercier pour votre eclairage qui, je pense, est libérateur… ( même si je lis quelques commentaires qui me laissent penser que je ne dois surtout pas penser que je m’en suis sorti par le simple fait de me rendre compte de ce que je vivais ).
    Je veux donc par ce commentaire vous raconter mon histoire, et si possible, avoir confirmation que cette fille avec qui j’étais depuis 3 ans, était bien une PN.
    Lorsque j’ai rencontré cette fille, j’étais malheureux, je recherchais depuis plus d’un an une petite copine que je ne rencontrais pas ( mon ex copine mavais quittė, saînement… mais cetait un gros chagrin damour). Jai eut un véritable coup de foudre pour elle. Une beauté angélique, un charme à tomber par terre. Elle sortait tout juste d’une relation et voyait un mec simplement pour assouvir je pense ses désirs sexuels et aussitôt m’avoir rencontre, elle a coupė les ponts avec ce mec pour pouvoir commencer qlqch avec moi. C’est elle qui est venue me trouver sur facebook pour me parler et me draguer etc Très vite, la relation fut passionnelle et très fusionnelle. Elle m’a raconté sà triste enfance et moi qui est de nature sensible, cela gonflait mon affection, ma compassion. En 2 mots, son papa s’est tué quand elle avait 11 ans dans un accident de voiture, et sa mère lui manifestait aucune affection, la envoyé en foyer et en maison d’accueil.

    Puis très vite, j’ai ressenti un malaise. En plus d’être jalouse et possessive, elle me faisait culpabiliser. J’arrivais à en pleurer et à me détester.
    Les mois ont passé. On faisait tout ensemble. Je ressentais tout le temps le besoin d’être avec elle, et je crois que elle aussi…
    Puis on a emménagé ensemble lorsque je commençais un Master 1 en droit social et que elle, abandonnait le droit pour faire une licence de psychologie.
    Toute la relation, j’avais l’impression qu’elle voulait toujours être en rapport de force avec moi. Je lui disais blanc, elle me disait noire. Et d’ailleurs, au fil du temps je pense que je faisais aussi de même tant j’avais besoin de lui montrer qu’elle m’agacait. Bref la relation n’avait rien d’épanouissant et de sain, et pourtant, je me sentais incapable de la quitter. Je savais qu’elle me rendait malheureux, et pourtant, je restais avec elle. Comme si je me sentais incapable de séduire une fille heureuse dans sa vie, je restais avec cette fille qui parfois me faisait rentrer dans des colères incroyables, me faisait des mises à l’envers avec un aplomb incroyable. Elle arrivait à me faire douter et à chaque dispute, sans exception, je revenais faire le canard alors que pourtant, je savais qu’elle avait tord. Je me disais  » allez Pierre, t’aime pas cette situation, elle est gamine, soit plus raisonné ».
    Donc en résumé, à ce stade de la relation ( 1 an et demi ), je me sens complètement dépendant de cette fille, je sais plus si je l’aime ou si c’est simplement de l’affection et de la compassion, mais je la quitte pas, alors que je plais aux filles. Mais jai peur d’être seul car j’ai pas confiance sur la possibilité d’être heureux avec une fille AVEC LAQUELLE JE N’AI PAS BESOIN DE JOUER LE RÔLE PROTECTEUR. ça c’est un élément très important dans mon histoire. JE ME PLAISAIS DANS CE RÔLE OÙ IL FALLAIT QUE JE SOIS TRÈS À L’ÉCOUTE. JE ME SENTAIS INDISPENSABLE À ELLE, JE ME SENTAIS UN SAUVEUR. Et pourtant… elle me détraquait.

    Puis la situation s’est aggravée. En mars 2015, elle m’a trompé avec un mec que je connaissais bien ( et qui, d’après moi, est aussi un peu sensible). J’ai voulu la quitter, elle faisait tout pour que je reste. Je suis resté. Et c’est elle qui est parti 5 jours plus tard. La rupture a duré une semaine puis on s’est remis ensemble.
    J’ai voulu tourner la page de cette tromperie. En juin 2015, elle m’a de nouveau quitté. C’était engueulade sur engueulade et j’étais, au moment de la rupture, très malheureux de son absence, alors que pourtant, encore une fois, j’étais malheureux avec elle, et alors que je plaisais à d’autres filles. Mais jétais accroc à cette fille, mi ange mi demon. PUis 10 jours plus tard j’ai réussi à la récupérer. C’est moi qui aI tout fait pour ça et elle est revenue. Les mois ont passé. Nous vivions plus ensemble. Je faisais une prépa intensive sur paris cet été pour passer l’examen d’avocat en septembre et on avait lâché l’appartement en commun juste avant mon départ.
    J’étais dépendant d’elle. Je savais que j’étais super malheureux et je continuais… Elle réussissait à me faire douter sur le fait que j’étais un faux modeste, qu’en réalité j’étais très fier de moi… ( alors que foncièrement, je manque énormément de confiance en moi du fait de quelques traumatismes durant l’enfance, des violences entre parents, un divorce destructeur, des fessées carabinées très marquantes… ).
    Après ma prépa, je suis revenue sur Nantes pour passer les écrits. Elle m’hébergeait pendant la semaine des écrits mais me faisait vivre l’enfer. Elle ne me soutenait pas ( alors que pourtant, par message, c’était toujours le même refrain : je t’envoie tout mon courage, je crois en toi, tu es le meilleur, je t’aime mon amour, mon futur avocat , etc etc). Ses messages me soulageaient mais une fois qu’elle avait l’occasion de me prouver son amour, elle se loupait. Elle me vexait et je me faisais engueuler car je me vexais pour rien etc etc…
    Puis le lendemain de la fin de mes écrits, je devais commencer à réviser à fond les oraux puisque c’était très long et conséquent comme programme. Et là, SURPRISE !!… Le même mec qu’en mars est rentré dans l’appartement comme s’il rentrait chez lui, bourré, en plein milieu de la nuit.
    J’étais sous le choc. Je suis parti. Je devais réviser au cas où si j’avais les ecrits… elle m’a simplement dit que c’était que depuis 2 semaines et m’a souhaité d’être heureux puis, sans parler, m’a bloqué sur son téléphone et son facebook. Une semaine plus tard, elle revenait avec tous ses remords etc.
    Je suis revenu chez elle juste pour récupérer ma médaille que j’avais enlevé le dernier soir que j’ai passé chez elle… Puis j’ai recraque. On a eu un rapport sexuel magique et j’étais de nouveau piqué et super malheureux.
    Je me sentais minable de revenir vers elle encore une fois, elle qui me faisait tant de mal alors que elle ne souffrait pas…
    Une semaine plus tard, un soir j’ai compris qu’elle me mentait. Je me suis rendu chez le gars en question. J’ai attendu une heure dans le froid de la voir apparaître à la fenêtre. Et là, je l’ai vu. J’ai sonné et j’ai fais eclate la vérité. Elle était avec lui depuis juin. On était en octobre… ça faisait des mois qu’elle avait une double vie ( alors que pendant ces mois, elle me faisait des crises de jalousie incroyable, des scènes de jalousie infondée et incroyable… et moi, ça me réconfortais car je me disais « elle me vexé tout le temps, mais je suis sur qu’elle m’aime sinon elle ferait pas des scènes comme ça ).
    Donc ce soir là, vu que je parlais avec elle et son autre mec qui était abasourdi, elle est rentré dans une colère incroyable. Je l’ai giflé de toutes mes forces, je lui ai craché dessus, je l’ai frappé dans le ventre ( j’étais pas moi, j’étais fou ).
    Je suis parti. Je n’ai plus eu de nouvelle… j’étais très malheureux, je me sentais constamment seul… et le 10 janvier…. elle est revenu avec tous ses mots de désespoir et de culpabilité et d’amour. Je l’ai envoyé chier pendant des jours jusqu’à accepté ce rdv à boire une bière. Elle était toujours aussi belle, charmante… Et elle faisait tout pour m’expliquer le pourquoi du comment. J’étais distant et elle très avenante et aimante.
    On s’est revu pendant 4 semaines. Pendant 3 semaines elle me montrait son « amour » et moi je restais distant… Puis mercredi dernier, elle s’est endormi avant moi… et j’ai compris qu’elle continuait à me mentir. J’ai lu ses messages. Elle avait couché avec le gars en question l’après midi même et avait un rancard avec un troisième homme le lendemain soir alors qu’elle me disait qu’elle allait voir sa famille au Mans… je l’ai réveille. Elle est parti au réveil en claquant la porte, ne m’a plus jamais réécrit. Je lui ai envoyé des mails plein d’incompréhension, puis plein de méchanceté. Pas de réponse. J’ai débarque chez elle et j’ai tout cassé. Elle m’a mit un coup de poing et voulait m’étrangler.. et aujourd’hui, je n’ai plus eu de nouvelles depuis lundi… elle a de nouveau disparu comme un chat ingrat. Et je viens de tomber sur votre site qui explique ce qu’est un PN et je pense l’avoir cerné. Le coeur désormais plus léger, mais toujours en peine et en colère.
    Merci de votre avis. Pierre

    • Bonjour Pierre,
      Vous illustrez parfaitement bien le phénomène d’addiction, dans lequel la sexualité est également un encrage important.
      Elle va revenir, c’est certain. Ce que j’espère, c’est que cette fois vous ne replongerez plus.
      Dès maintenant bloquez son téléphone, bannissez là de vos réseaux sociaux, n’ouvres plus ses mails ou textos.
      Le plus dur pour vous sera surement de résister à l’envie d’aller voir, à l’envie de la voir, à l’envie de l’avoir…..
      Il vous incombe de choisir maintenant pour votre futur.
      Bon courage! Geneviève Schmit

  17. Bonjour, je m’appelle Jérémie et je vais vous raconter mon histoire et à la fin je vous poserais une question

    Il y a 2ans j’ai rencontrez une fille sur mon lieux de travaille on a bien sympathisé et bien accroché mais je savez qu’elle était en couple et que pour moi il ne se passerais rien t’en qu’elle le serais et que je ne voulais pas m’immiscer entre eux, elle m’avez dit que dans son couple il y avez des hauts et des bas et qu’elle était contente qu’on sois amis.
    Puis au bout de quelques temps elle a mis fin à leur histoire et a pris un appart on a commencer à se voir et à laisser faire se qui devez se faire puis on est sortis ensemble puis je me suis installée avec elle. Au bout de quelques mois je me suis aperçu de certaines choses qui me déplaisez j’en est fait par à mon meilleur ami qui m’a dit tu ces cette fille tu ne la connais que depuis quelques mois tu ne lui dois rien si tu veux la quitter tu le peux mais hélas c’était trop tard j’étais tomber amoureux donc j’ai continué la relation et nous avons quitté le petit appart où on étais pour une petite maison,certe avec le recul maintenant je me suis rendu compte que c’était trop chère pour moi et pour nous plus le faite qu’elle commencer à vouloir tous diriger pour moi c’était trop, je lui est tous dit ce qui ne me convenez pas ( qu’elle était trop jalouse, trop possessive que petit à petit elle m’écarter de tous mes amis et pourquoi ? ça je n’est jamais su ) tous ces petit trucs qui font que vous vous sentez étouffer pour moi ça été de trop je lui est dit stop on arrête . Mais avec la maison on ne pouvais pas la quitter comme ça on avez 3 mois de préavis donc j’ai voulais pendant ces 3 mois faire chambre à part pour souffler un peut mais non pour elle s’était pas possible elle faisait tous pour être avec moi elle ne voulez pas dormir seule faisait tous pour être proche et gentille .
    Donc au bouts de ces 3 mois chacun est parti de son côté ,elle a repris son 1er appart et moi j’ai du retourner chez mes parents le temps de me remettre financièrement . La séparation ( la pause)à durée 4mois je pense que ça n’a pas été vraiment une séparation vue qu’on était tjrs en contact et qu’on se voyer de temps en temps pour elle elle voulez me récupéré et moi n’avez juste besoin de souffler de retrouver mes amis .
    Pendant ces 4 mois elle a fait la connaissance d’un autre homme qui d’après ce qu’elle m’a dit la aider lui a sortis la tête de l’eau il la sortis la emmener voir un match de foot à Marseille , je lui est dit tu ces il a envie de sortir avec toi, elle m’a répondu mais non ces juste un ami pourtant il est quand même venu à son appart
    2 semaines après ça elle me demande si j’avez envie d’aller au cine avec elle j’ai dit oui et je suis partis l’attendre à son appart elle m’avez laisser les clefs le temps qu’elle rentre du Taff, je ne ces pas si c’était fait exprès ou pas mais l’ordi était ouvert allume et sur ça page Facebook et en plus au moment où je regarde il y a l’autre homme qui l’a contact du coup j’ai fait une chose que je n’aurais jamais du faire ces regarder l’historique de ces conversations avec lui et ce que j’ai vue n’était pas tjrs que amical du coup ça m’a fait mal et quand elle est rentrez je lui est dit on a un peut discuter et décider de ce donner une seconde chance et puis on est partis au cine
    Après nous avons repris notre histoire mais j’ai commencer à voir des choses et à me poser des questions je la sente moins câline moins d’affection je sentez qu’il y avez quelque chose de bizarre , mais je me suis dit tu viens de te remettre avec elle tu te fait des films puis le temps passe et tjrs les meme choses jalousie possessivité je ne voyer presque plus mes amis sauf au sport et ça aussi cela la gêne,niveau travail j’avez la possibilité d’évoluer et de changer mes horaires de travail meme la elle a tous fait pour me faire sentir coupable en me disant si tu change de poste on va moins se voir ect… Pour elle en se qui concerne le travaille vue qu’elle parler et râler trop au fur et à mesure elle a moins travailler de toute façon le travaille ne lui convenait plus vue qu’elle se plaigne tous le temps,j’ai tous fait et ma famille aussi pour l’aider à trouver un autre travail mais à chaque fois elle avez tjrs une excuse pour décliner l’offre,elle voulez juste travailler avec moi pour pouvoir être avec moi et me surveiller. Au Taff elle s’était fait des amies qui lui proposer de sortir entre fille mais à chaque fois elle refuse prétextent une excuse bidon au bout d’un moment ils lui proposée plus rien,même ces propres amies ( juste 2 amies) on a fait 2 soirées avec elles en 2ans je lui proposer souvent Prk on les inviterai pas ou leur dire de venir avec nous elle me répondez Prk tu ne veux pas rester seule avec moi ??? On vivez dans une bulle on faisait tjrs tous à 2 les seuls personnes que l’on voyer c’était mes 2 sœur car elle avez compris qu’elle pourrais pas m’éloigner d’elles. Meme pour ce qui est du coter intime notre sexualité était pas top normalement au début d’une relation on ne pense qu’à ça on se saute dessus on cherche à ce découvrir Ben là non, après ca ces arrenge mais j’avez l’impression que si je ne venez pas vers elle,elle ne venez pas et ca avez pas l’air de la déranger même une fois je ne suis pas aller vers elle pendant 1 mois et ca ne l’a pas déranger elle m’a dit tu ces en ce moment j’ai pas trop la tête au sex, et quand on le faisait je Sentier qu’il t avez pas d’initiative de ca pas c’était tjrs pareil dans la chambre dans le noir tjrs de la même façon c’était tjrs moi qui devez prendre les initiatives si je voulais évité la routine elle ne bouger pas trop elle se laisser faire je me demander si elle était vraiment avec moi. Des fois je me demander pas si elle accepte de le faire pour ensuite pouvoir me demander quelque chose,j’avez l’impression de ne plus avoir ma place dans le couple il fallait tous qu’elle décide et faire comme elle le voulais sinon c’était la soupe à la grimace
    Notre histoire à continuer jusqu’au moment où j’ai craque j’étouffe j’en pouvais plus je lui est dit stop cette fois si j’en ai marre on arrête pour de bon puis sur un coup de tête elle a pris toute ces affaires et retourner dans ça famille à Cherbourg en Normandie . On est rester en contacts et pendant 3 semaines c’était sms sur sms pour essayé de me récupéré elle n’avez pas compris ce que je lui avez dit par 2 fois qu’elle m’étouffer
    Elle voulais meme qu’on aille passer un week-end sur Paris juste pour se voir pour moi ça été de trop je lui est bien fait comprendre que c’était fini et depuis ça son comportement envers moi à changer c’était plus que des piques des insultes quand on discute que tous ce qui était arrivé était de ma faute et en aucun cas de la sienne elle avez complètement changé
    Elle a commencé à me dire qu’elle c’était remise au sport qu’elle voyez qu’elle plaisez et que a qui elle plaisez lui convenait très bien moi ça m’a
    Fait mal car j’etait tjrs amoureux d’elle mais je ne lui avez pas dit car je ne voulais pas retomber dans la meme spiral qu’on était
    Puis 2 mois après nôtres rupture j’apprends qu’elle est avec un News mec qu’elle avez plus de sentiments pour moi que je n’étais plus rien pour elle que je ne lui avez rien apporté
    J’ai pris une claque quand elle m’a dit ça ça m’a blesser. Les échanges de sms on continuer avec tjrs autant de piques et d’insultes , en faite je chercher des réponses à se qu’elle avez fait mais je ne les est jamais eu.
    Quelque jrs après son ex celui qu’elle a quitté pour moi me contact car il avez vue sur Facebook qu’on était plus ensemble il m’a demander si cela me gêner pas qu’on en parle j’ai dit non et on a commencer à discuter et la j’ai appris des choses sur elle
    Dans un premier temps les 5 premiers mois de notre relation elle est rester en contact avec lui par sms ces ça News copine qui a du lui dire ces bon stop arrête laisse le tranquille, que pendant les 1an et demi qu’elle a était avec lui elle n’a pas travaillé sauf à la fin quand elle ma rencontre ces lui qui paye tous qu’elle avez fait pareil l’avez aussi écarté de ces amis,qu’elle était jalouse et possessive avec lui elle a vue du pays comme elle dit ils sont aller à Marseille, à Disney chose qu’elle n’a pas eu avec moi et qu’elle m’a reproché ok avec moi peut être qu’on a pas autant vue du pays et encore on est partis une semaine au ski elle a rien payer on est partis 2 fois chez elle en Normandie et une fois chez son frère à Bordeaux mais pour elle ces rien j’étais énervé contre elle et je ne comprenez pas Prk
    Il m’a dit ce qu’elle avez fait avec lui et moi elle l’avez déjà fait avec son 1er copain ces fou de tjrs répéter le même schéma, il y a des choses qu’elle m’a dite du style : je n’est jamais ressenti ça pour un ex j’ai un coup de foudre pour toi tu est mon âme sœur ces quand même fort quand on dit ça ces qu’on aime la personne et non toutes ces choses elle les a dites aussi à son ex comme quoi elle été fausse dès le départ je me demande si elle m’a vraiment aimer comme moi je les aimer d’un amour vrai et sincère
    La dernière année de notre relation elle me reprocha de mettre laisser aller d’avoir grossi ( j’ai pris 5kg en 2ans de relation ) de pas faire ceci ou cela lors de notre seconde chance elle m’a reproché de ne pas avoir reconstruit quelle que chose mais d’avoir repris la relation là où elle était
    Comment je pouvez vue que j’avez des doutes et que quelque fois je l’avez surpris discutant avec le mec qu’elle avez rencontré je lui disez tu fait quoi je discute avec ma sœur je ces que mon plus grand défaut ces d’avoir tous garde pour moi et attendre que ça éclate je ces que j’ai fait une erreur je le reconnais et je l’assume mais ça fait partis de mon caractère et je pense qu’elle avez compris et en profiter.
    Elle ma meme dit que pendant cette dernière année qu’elle avez eu pitié de moi et qu’elle regretter de ne pas avoir donner une chose au mec qu’elle avez rencontré pour elle c’était la seule erreur qu’elle est faite ces fou ça et ça fait très mal à entendre
    Il y a une question que je lui est posée si tu était si malheureuse et que ça n’allez pas Prk tu ne m’a pas dit de partir l’appartement était à son nom je n’est tjrs pas de réponse de sa part
    Pour moi la réponse est simple elle avez besoins de moi pour l’aider à continuer à garder cette appart et tous les accoté seule au chômage je pense que ça aurais été très difficile pour elle.
    Lors de notre dernier échange de sms elle m’a bien fait comprendre qu’elle n’était pas en cpl comme je le croyez qu’elle était dégoûté de la vie de cpl et qu’elle voyer dès mecs sorter avec coucher avec puis passer à un autre en me disant tu ces je plais le physique ça aide et j’aime ça, plaire et être au centre des intérêts et des attentions ces ce qu’elle tjrs voulue la petite princesse mais bon ce qu’elle fait n’est pas bon mais elle ne le vois pas peut être qu’elle fait ça parce qu’elle souffre et malheureuse mais j’en doute fortement je pense que la seule personne qu’elle aime ces elle et ça sera tjrs comme ça
    Une amie qui a vue notre relation grandir depuis le début m’a dit qu’elle était une manipulatrice narcissique
    C’est peut être vrai vue qu’il faut qu’on parle tjrs d’elle et qu’elle sois sur tous les réseaux sociaux il faut qu’elle attire l’attention
    Si il y a pas t’interet pour elle dans la relation elle continue pas

    J’aurais juste une question, en lisent mon histoire penser vous que j’ai eu à faire à une manipulatrice narcissique et qu’elle en a bien profiter

  18. Bonjour,

    Je ne sais pas trop ou commencée, je peux déjà affirmer que j’ai subis une relation avec un pervers narcissique confirmé par ma psychologue qui me suit depuis 1 an. Le problème c’est que cette relation malgré qu’elle soit terminé depuis multiples ruptures bien évidemment toujours lui qui m’a quitté, mais comme vous le décrivez très bien dans l’article, je suis dépendante affective et j’y retourne sans cesse. Je suis conscience que par mon comportement j’entretiens cette relation toxique malsaine. Lui aussi mais de son coté c’est pervers et il en jouie oui c’est le cas de le dire, cet homme est sadique. Il aime faire souffrir les autres et prend plaisir a voir souffrir sa victime. C’est triste a dire mais c’est malheureusement vrai. Et moi la jeune ( j’ai 24 ans je l’ai connu a mes 18 ans ) je ne cesse de repeter des échecs consécutifs avec lui. Depuis 7 ans maintenant ! C’est l’enfer, en échec universitaire.

    J’ai repris les choses en main cette année après une réorientation, je suis en train de préparer un concours pour devenir psychomotricienne donc je suis sur la voie de la guérison du moins si je réussie cette dernière étape a franchir me débarrasser de cette dépendance et tout donner dans le concours pour intégrer ma formation de psychomotricienne l’année prochaine et le bien être et je pourrai faire ma propre thérapie en parallèle de ma formation.

    J’aurai bien aimé prendre rendez vous avec vous. Mais les contraintes financières sont la, je finance déjà une prépa concours qui me coute très chère pour réussir mon concours ainsi que les inscriptions aux concours car j’en passe plusieurs et les voyages a faire de déplacement. Je paye déjà des consultations avec une psychologue une fois par mois.

    D’ailleurs je l’ai vu il y a pas longtemps elle m’a confirmé que mon ex était bel est bien un PN. Seulement c’est un peu facile de dire arrêtez de lui envoyer des message couper contact tout court avec lui quand on est drogué ! J’ai honte de dire ça mais c’est malheureusement vrai ! Cet homme est malsain toxique pervers manipulateur et j’y retourne ? Ca s’appelle du masochisme ben oui je comprends pourquoi certaines femmes retournent vers le conjoint malgré qu’elles ont été battues.
    C’est une sorte de dépendance affective dans laquelle il nous maintienne psychologiquement.

    La dernièrement il joue la carte de je réponds plus bon a vrai dire ce petit jeu ça dure depuis 7 ans maintenant vous vous rendez compte ? ! Le temps que je perds a parler de lui et l’énergie pour cet individu. Mais j’en suis entièrement responsable je vais pas le nier. Mais plus facile a dire qu’a faire. Surtout quand on est isolé chez soi en train de bosser un concours via une prépa distance avec des cours en ligne par skype.

    Donc au niveau de l’isolation la je suis au maximum. A part être une warrior et une rocky et une force mentale de superwoman je vois pas trop comment on peut lutter contre cette dépendance. Ma psy ma mis en garde qu’il fallait que je ne lui parle plus ou il allait bousillé ma vie pendant des années. Je le vois bien que c’est le cas.

    Seulement ma situation n’aide pas a ne plus avoir de contact avec lui. Quand vous passez un concours vous avez besoin de réconfort affectif de soutien d’encadrement vous vous sentez seule livrez a vous meme et vous devez vous battre. Rassurez vous j’ai des amis autour de moi. Je suis quelqu’un de très hypersensible et d’emphatique c’est bien pour ça qu’il m’a choisi. Je suis assez documenté sur la question ça fait des années que je regarde site de PN et victime surdouance hypersensibilité. Je commence a comprendre vraiment tout le processus. Seulement très très très difficile de lutter contre ces automatismes d’envoyer des messages de lui parler !

    Et forcement ben lui il en profite il a compris qu’il avait une emprise sur ma personne il en jouie. Franchement parfois je me demande ou est la normalité de ces gens ? Ils devraient consulter des psychologues et c’est moi qui consulte. Désolée mais mise a part être une personne sincère honnête droite et d’avoir des qualités très humaines je souhaite me diriger vers un métier pour aider les autres d’ou mon choix de devenir psychomotricienne.

    La vie est injuste de tomber sur ce genre de spécimen les gens sont névrosés malsains ils ont vraiment de grave troubles psychologique pour agir de telle manière.

    Bien sur que les victimes de PN ce sont juste des personnes en souffrance de carence affective due a leur histoire. Je l’ai très bien compris que j’avais mon rôle la dedans. Mais comment faire pour ne plus avoir ces automatismes d’aller chercher de l’affection auprès d’une personne qui en profite de ça ? Vous allez répondre de prendre confiance en vous de faire des choses que vous aimez.

    Je l’ai très bien compris. Mais c’est un très très très long processus. Ca se fait pas du jour au lendemain.
    J’aurai bien aimé discuter avec vous mais mon argent je le mets dans ma réussite parce que tout ce qu’un psy pourra me dire meme ma psy me le dit ça n’aide pas plus que ça ce qu’il faut c’est de l’action se battre reprendre sa vie en main en faisant les choses pas en parlant. En prenant conscience c’est une chose mais après il faut agir au quotidien transformer ces pensées négatives en pensé positive chaque jours se battre contre cette société très difficile pour nous les jeunes.

    Ou nous devons passer des concours pour avoir des formations qui payent.
    Toutes ces formations universitaires n’apportent plus les memes métiers qu’avant que les gens des baby boom. On doit se battre trouver des solutions chaque jours ! Déjà de trouver sa voie a été la chose la plus difficile je l’ai trouvé et je me bats pour y arriver pour décrocher mon concours et me sortir des griffes de ce malade mental parce que c’est bel et bien le cas. Après avoir fait une licence de droit les gens sont déséquilibrés totalement ils cherchent le pouvoir par tous les moyens.

    Il n’y a pas de justice en france seulement des gens imbus de leur personnes en déséquilibre psychologique c’est le monde à l’envers.

    Mais heureusement qu’on en parle de plus en plus des pervers narcissiques heureusement qu’il y a des psychologues comme vous qui créent des sites qui aident meme si malheureusement on a pas tous les moyens financiers pour s’aider a retrouver un bien être.
    Entre la sophrologie, les psys, le yoga, le shia tsu bien sur qu’il y a pleins de choses pour aider mais tous ça ça coute de l’argent et quand on est étudiante et que ces économies passent dans sa réussite professionnelle on peut pas tout faire sauver sa peau a travers toutes les formes de thérapie et payer ces inscriptions concours.

    Pensez aux étudiants qui ont rencontré des PN 😉

    Merci pour votre article et peut être qu’un jour en tant que futur psychomotricienne j’écrirai un livre sur ces individus je finirai par me lancer j’attends d’être plus expérimenté et de m’en sortir. Mais je le ferai ça c’est certain.

    Souhaitez moi bonne chance dans ma réussite je me débarrasserai de ce malade faut y croire et croire en soi.

  19. Bonjour,

    En lisant votre article, je me dis que je dois souffrir de dépendance affective. Pourtant, je vis seule depuis longtemps, j’ai toujours pensé que cette solitude me convenait, que je n’avais besoin de personne;
    Comme je vous l’ai écrit dans un autre commentaire sur un autre de vos sujets, je sors d’une relation avec un Pn. Avant lui, j’avais déjà vécu une relation toxique durant 12 ans et je pensais, après 4 ans à me poser des questions, à lire des livres et des articles, que je serais moins vulnérable Il n’en a rien été, car l’homme que j’ai rencontré était bien plus destructeur que mon ex compagnon.

    Vous parlez d’immobilisme mortifère et je me reconnais. Je suis, depuis des années, incapable d’avoir une vie normale, touchée par un trouble anxieux généralisé, avec des crises d’angoisse à répétition, je suis agoraphobe, claustrophobe, hypochondriaque, et je ne peux plus ni travailler ni sortir, ou très peu et surtout, pas très loin.
    Comme vous dites que l’état victimaire peut devenir définitif, je me demande si je n’en suis pas là, si c’est la raison qui explique que j’ai de nouveau rencontré un PN.
    Le psychiatre qui me suit m’aide à comprendre et surmonter mon anxiété. Je vois des « progrès », tout petits, je parviens à faire des choses que je ne pouvais plus faire du tout. Mais il me semble que tout cela ne sert à rien si la posture de « victime » est définitive.
    Je prends soin de moi, j’ai repris des études que j’ai terminées il y a quelques mois et qui m’ont apporté beaucoup rassurée sur des capacités que je pensais avoir perdues, j’ai des amis, je fais de la méditation (je ne suis pas douée pour le lâcher prise mais j’essaie), je vois un thérapeute mais je n’évolue pas, est-ce trop tard ?

  20. 38 ans sous l’emprise d’une pn, près de 30 ans de dépression sans comprendre d’ou venaient tous mes troubles,
    je suis tombé dernièrement sur un site qui parlait des pervers narcissiques, je croyait qu’on parlait de mon ex femme,
    divorcés depuis 2006 cette dernière revient inlassablement et moi je retombe tout aussi inlassablement sous son charme, e
    lle me vide chaque fois de tout ce que j’ai, l’argent bien sur, mon énergie, ma confiance en moi, me dévalorise sans cesse, et surtout monte mes enfants contre moi,
    elle fréquente des amis qu’elle refuse de me présenter, elle me dénigre auprès d’eux, elle prétend que nos anciens amis sont partis à cause de moi ce qui est le contraire exacte de la vérité,
    ils m’ont souvent dit méfie toi de ta femme, elle dit des horreurs dans ton dos,
    je ne pouvais l’admettre, je l’aimais, alors ils me disaient on t’aime beaucoup, notre porte t’ai ouverte, mais viens sans elle.

    Une de ces amies que j’ai contactée pour des raisons trop longues à expliquer, m’a dit « elle dit de toi que tu es violent,que tu lui fais peur, elle parle de ta sexualité et se moque de toi,elle nous fait lire tes textos ça la fait beaucoup rire » j’en passe,
    je suis écoueuré, anéanti, je consulte un psy depuis, le choc a été énorme, je fais des cauchemars toutes les nuits, je ne peux plus travailler,
    je n’ai plus rien elle m »a tout pris, je ressens un vide terrible,
    j’ai réussi à recontacter un couple d’amis, il veulent me revoir bien sur, j’ai du mal à recontacter tout le monde, après tout ce temps sans donner signe de vie,
    j’ai heureusement un projet en court de réalisation qui me maintien en vie, j’espère de tout mon être que’il va réussir, mais j’ai peur qu’elle ne revienne si toute fois je réussissais,
    je ne veux plus la voire, elle me dégoutte, c’est un monstre, j’ai peur pour mon dernier fils qui me voue une haine farouche qu’elle ne fasse un transfert sur lui,
    il ne dort pas de la nuit, sort peu a très peu d’amis, reste enfermé dans sa chambre des jours entiers,et ce depuis des années,
    je précise que j’ai mon propre appartement et que je ne peux surveiller mon fils déscolarisé à l’age de seize ans par sa mère.

    Je ne sais quoi faire, il est adulte maintenant, comment lui venir en aide??
    J’aimerai avoir des conseils.

    • Bonjour,

      La meilleure manière de lui venir en aide est de vous reconstruire, de ne plus avoir peur d’elle et d’être aussi présent que possible.

      Bon courage! Geneviève Schmit

      • Bonjour,
        Suite à une relation très difficile, destructrice mais aussi passionnelle,(comme beaucoup d’histoires personnelles que chacune a raconté) où ma joie de vivre, ma façon de faire les choses, mes envies, mes décisions, mes opinions jusqu’à l’estime de moi ont été bafoué, je me sépare brutalement pour la 3ème fois de cet homme.
        Cette séparation est pourtant évidente, elle devrait m’apporter la paix et la joie de vivre.
        Pour la comprendre et comprendre ce que je viens de vivre je suis allée voir un psychologue qui m’a affirmé être sous l’emprise d’un manipulateur pervers narcissique depuis 6 ans.
        J’ai encore bcp de mal à y croire.
        J’ai donc lu et me suis intéressée au problème.
        Je souffre d’un manque de lui énorme, telle une droguée qui attend sa substance alors que je devrait être heureuse de cette séparation.
        La seule différence que je trouve par rapport à ce que j’ai lu, c’est que c’est toujours cet homme qui me quitte subitement, après m’avoir anéanti.
        Il part toujours dans mon dos sans me donner de nouvelles, bloque tout contact et c’est toujours moi qui culpabilise et vais le rechercher.
        Je ne comprends pas même si je viens d’apprendre que je suis dans la situation de manque affectif , si j’ai bien à faire à un manipulateur et si ce comportement fait partie d’une stratégie ou non.
        Je suis consciente que cette situation est destructrice et je ne retournerai pas le chercher cette fois ayant aujourd’hui conscience qu’il ne s’agit pas d’amour.
        Pouvez-vous svp m’apporter une explication pour m’aider à avancer.
        En vous remerciant

        • Bonjour Florence,

          Oui, c’est bien une stratégie perverse et classique du manipulateur que de partir de cette manière en laissant sa victime sans nouvelle.
          C’est une façon très efficace de faire se déployer dans l’esprit de la victime un chaos d’émotions contradictoires: manque, désespoir, colère, amour, désir, rage, culpabilité, questionnement, etc. …
          Ce mécanisme fait que la victime s’affaiblit encore plus et est prête à accueillir à nouveau le prédateur quand lui l’aura décidé.
          Et ce sera donc à ses condition.
          Ne tombez pas dans son jeux et bloquez tout contact !

          Bon courage!

          Affectueusement, geneviève Schmit

        • Je vous remercie pour votre réponse, cela m’aide à me déculpabilisé et à avancer sans lui. Je m’efforce d’oublier les bons moments et tout ce qui me rendait dingue de lui (car je sais aujourd’hui que ce n’est qu’illusion) et je garde en tête tout ce qui me prouve que cette relation, que cet homme est horrible et que la vie est bien plus belle. Mes enfants me pardonneront de ces erreurs car je suis certaines que de beaux jours nous attendent enfin sans lui.
          Bonne journée à vous…

  21. Bonjour Geneviève,

    Je ne suis pas dépendante affective. Mais indépendante affective !
    Sérieusement j’ai fait un test, c’est marqué indépendante.
    Et de plus je suis tombée sur un dépendant affectif récemment.
    Je n’ai pas du tout aimer… Ca ne colle. Nous sommes aux antipodes.

    Je n’étais pas dépendante affective avec PN, mais sous emprise, ce qui n’est pas pareil…

    En revanche, lui a une blessure abandonnique… (côté psychopathie).
    Je ne pouvais pas partir car j’étais dépendante du jugement des autres… TOUT L ENTOURAGE familial, le trouvais (et le trouve parfait, enfin de moins en moins, au vu de ses frasques quand je suis partie).
    Je rêvais de partir et même de le tromper… (je suis honnête).

    • Cela n’empêche que je vous félicite pour tout ce que vous faites Geneviève et pour la grande qualité de votre site.

      (L’indépendance affective étant le revers de la dépendance affective. Ca vient de ma géméllité. Mais j’ai pas fini de l’explorer…)

      Cordialement.

    • Bonjour,
      Très intéressant votre remarque!
      Pourriez vous mieux me définir pour ce qui vous concerne, ce qu’était l’emprise dans laquelle vous étiez piégée ?
      Pour ce qui concerne l’autre, oui, j’ai très souvent remarqué cette blessure de l’abandon très puissante qui génère ce que j’appelle une double addiction … Encore moins simple de s’en sortir …

      Affectueusement, Geneviève SCHMIT

      • Bonjour Geneviève.

        L’emprise ? Il y avait peu d’emprise durant 11 ans. J’étais libre de partir et pas maltraitée. Quoiqu’il y avait déjà des signes… (me parlait parfois mal, remarque d’un ami à lui qui l’a senti avant tout le monde) mais très légers.

        Tout a débuté à la grossesse. Jaloux du bébé… Et ensuite, le jour de la naissance de notre enfant. Sortie de la maternité, son absence… Et ensuite, son contrôle, son flicage. Il a cessé son travail pour me surveiller… mais tout en m’empêchant de travailler. Mais aussi : ses accusations de maltraitance à mon sujet vis à vis de notre enfant. Et donc j’étais dans les justifications à n’en plus finir…

        J’étais sous l’emprise du jugement des autres, et de la culpabilité. J’étais sous l’emprise de l’espoir que la relation avant la grossesse revienne… J’étais sous l’emprise de ses injonctions paradoxales, de ses projections, de ses identifications projectives et surtout, surtout, de ses doubles contraintes.
        Quand je suis partie. Personne ne m’a vraiment soutenue, ou du bout des lèvres, car il séduit tout l’entourage pour se passer un type génial ou une victime.

        Mes fragilités : le perfectionnisme et la culpabilisation facile (tendance au surmoi trop fort).
        Dans mon enfance, un problème d’individuation car nos parents (gémellité) ne voulaient pas nous individuer. Donc je m’individuais par la performance aux résultats. J’étais la « dominante ».

        Votre regard extérieur est intéressant.

        Bien cordialement.

        • L’emprise : j’étais sa mère !
          Il y a une petite étude américaine qui a été établie sur les victimes de psychopathes. (On arrive dans la psychose blanche)
          Les victimes sont les personnes les moins dépendantes qui existent, dans cette étude, mais elles sont un peu trop « maternantes » avec leur bourreau.
          Bourreau qui rejoue inconsciemment ses relations avec sa mère et qui les fait rejouer à sa proie.

        • En revanche, dans votre liste, je retrouve des traits… mais plus dans l’addiction. (Mais pour moi, ce n’est pas de la dépendance affective).

          Je coche ça dans la liste.

          Assise identitaire fragile (due à ma gémellité)
          Recherche de stimulation
          Besoin de nouveauté.

        • Je ne sais pas comment vous expliquer.
          La dépendance affective c’est la peur de se retrouver seul (e).
          Je n’ai pas peur d’être seule, puisque je n’ai pas experimenté l’abandon dans mon enfance. Je ne suis pas née seule, je n’ai pas grandi seule. C’est pour ça que je n’aime pas ce terme. Je n’ai jamais cherché à rattraper PN. C’est lui qui me rattrapais, et qui me faisait culpabiliser de le laisser.

  22. bonjour,j’ai déjà été sous emprise et subi l’action d’un pervers manipulateur .
    j’ai fait plusieurs psychothérapie et 3ans de psychanalyse un accompagne psychospirituel .
    vos remarques et conseils sont judicieux ;
    je prie aussi . je voudrais voir un psychologue comportementalisme dans les yvelines . j’habite renemoulin et j’exerce la médecine générale à elancourt . je suis épuisée psyvhiquement on m’a prescrit athymil 30lysanxia 10 1 et imovane 7,5

    • Bonjour,

      Comme vous êtes médecin, je n’ai pas à vous rappeler que ces médicaments ont certes un bénéfice sur la souffrance ressentie, mais viennent aussi brider notre propre capacité à agir…

      Je ne connais personnes dans les Yvelines … bien malheureusement.
      Si vous le souhaitez, nous pouvons convenir de 2 ou 3 rendez-vous pour que je puisse vous apporter les « outils » utiles dans votre propre situation.

      Bon courage! Geneviève Schmit

  23. Il est bien dommage que l’on se rende compte de tout cela qu’à postériori
    Dans mon cas, j’ai connu le phénomène (in)conscient de l’abandon dans ma jeunesse : départ (fuite!!!) de 6 sœurs de chez moi,(inceste du père et de la mère)

    J’étais le dernier de la fratrie.

    Père autoritaire (pour faire taire tout le monde, dénigrant de tous et envers tous(pour asseoir sa « suprématie »)

    Pour mon « bien », on ne me l’a révélé qu’à l’âge de 45 ans

    Pour vivre autre chose (!!!!!)je m’étais engagé dans la vie à corps perdu depuis toujours (besoin d’un retour, reconnaissance)contre ambiance de jeunesse nauséabonde.(volonté de ne jamais faire connaitre aux autres, ce que j’avais connu)Bienveillance permanente.

    PN jamais reconnaissant(34 ans de vie commune), il prend, il prend et n’offre jamais : vampire !!!

    Chose que je faisais remarquer au PN, et qui devait changer…demain…

    Suite au décès de mon deuxième parent, et le départ de mon deuxième enfant de la maison ce sont mes sœurs qui se sont disputés téléphoniquement, ne se voyant pas auparavant, 2 jours avant l’enterrement. Deuxième abandon de ma vie. Impossible de nous voir réuni.
    Un jour j’ai craqué, je suis parti épuisé (5 semaines) !!!(Burn-out),
    je suis mal, aucun soutien du PN(nous avons 50 ans). Lorsque 5 ans plus tôt, j’ai annoncé que l’on venait de me révéler l’inceste familial. le seul soutien que j’ai reçu : « Et ben moi, je le savais! » (quelle gloire!!!…et sentiment de supériorité)

    Quelle psychologie !!!!

    Si vous voulez connaitre le reste de mon histoire, lisez celui de Madame SCHMIT:

    C UN COPIE/COLLE de ce que je viens de vivre.  » Les vampires de l’âme »

    ATTENTION : JE SUIS UN HOMME

    LES COUPS, J’AI CONNU…DETOURNEMENT D’ARGENT, ECLATEMENT DE l’ENVIRONNEMENT SECURE, MENSONGES, DEPRESSION, ENVIE SUICIDAIRE, MENACE ARMEE…

    MEFIEZ-VOUS DES A PRIORI : C T UNE FEMME !!!

    APRES UNE ENVIE EFRRENEE DE SOLUTIONNER PAR MON AMOUR, OU PSYCHANALYSE INDIVIDUELLE ET DE COUPLE,RENFERMEMENT DE MADAME ET DENI DE TOUT !!!
    (Attitude mortifère et flagellation morale de ma part)

    Il y a encore 8 à 9 mois, je pleurais jour et nuit, il y a 3 mois j’aurai pleuré en écrivant ce texte. Se recentrer sur soi n’est pas égoïste, C SALVATEUR !!!! …Mais avant tout il faut l’entendre, çà faisait 2 ans qu’on me le disait :PSY, Amis, Famille…

    BON COURAGE A TOUS

    • Un grand merci pour votre confiance et pour ce témoignage !

      Si vous souhaitez en faire un qui puisse faire l’objet d’un papier dans ce site, faites moi signe … Il y a bien trop peu d’hommes qui osent parler …

      Bon courage! Geneviève SCHMIT

  24. Bonjour Geneviève,
    Merci pour votre site très complet.
    Je suis en train de prendre conscience que mon fiancé est certainement un PN. Je suis en train de réfléchir aux modalités de notre rupture. Pensez-vous qu’il soit opportun de signaler à sa famille et ses amis, qui ignorent certainement la situation, que leur enfant, frère ou ami est un PN ? ou mieux vaut rien leur dire et simplement les informer de la rupture, sans leur donner de justification ?
    Sert-il à quelque chose de lui expliquer à lui ce qui se passe chez lui ou est-ce vain ?
    merci

    • Bonjour Marie,

      Quelle chance de réaliser cela à temps !!!

      Ne dites rien, ne lui expliquez rien !! AGISSEZ et vite !
      Ne perdez pas votre énergie à tenter de faire comprendre ce que vous vivez, cela se retournera contre vous.
      Gardez vos forces pour faire face à ses réactions: chantage affectif – colère – violence – séduction …

      Tenez bon et passez un Noël paisible pour commencer une année 2015 LIBRE !!

      Bon courage!

      Affectueusement, Geneviève SCHMIT

  25. Chère Geneviève, je suis éblouie par votre analyse, vous trouvez les mots justes, le diagnostic est parfait, simple, clair, précis…
    Vous donnez toutes les réponses, avant vous, je tournais en rond..Aujourd’hui, je me sens apaisée et sereine…
    Enfin je comprends le mal qui m’a été fait, je ne me sens plus coupable.
    Un grand merci !
    Amicalement, Elisabeth

  26. Je partage avec vous un extrait d’un sms de mon pn quand j’ai commécé a lui donner des signes de « rébellion ». A quel point on arrive la et surtout à penser qu’on pourrait les aider…  »
    Pour ce qui est de ma maladie alors jouons franc jeu,,j’ai tout invente, j’ai même fait le fou avec un couteau sous la gorge devant tout le monde pour qu’ils y croient et j’ai du aller chez une psy a la con qui au final c’était moi qui allait dans son cerveau ou alors je faisais la Sieste pendant son hypnose; j’ai du prendre des médicaments etc… Tout ça pour faire vrai car a un moment de ma vie j’ai doute de mes capacités a contrôler les gens et je croyais ne plus contrôler mes pions donc j’ai tenté un coup de poker pour voir si je pouvais avoir de nouveaux le centre d’intérêt autour de moi, tu vois c’est comme une secte faut que je sois le centre pour que ça fonctionne j’avoue c’est pas bien de mentir a ce point et puis j’espérais que Quelqu’un m’arrête car j’étais parti pour me trancher la gorge car il fallait que ça fasse vrai et que je pète les plombs avant.enfin une histoire que me coûte cher car ces putains de médoc m’on rendu faible pendant 6 mois d’ailleurs c’est pour ça que tu es venu, il me fallait un réconfort extérieur mais je suis remonte et j’ai arrêté mes cachets sans rien dire et je revis enfin donc coup de bluff dangereux mais au final j’ai récupére mes pions »…

  27. Merci beaucoup Geneviève pour votre article …
    J’ai trouvé pas mal de réponses à mes questions !
    Je me suis aussi aperçue que j’avais vraiment en tout point le profil idéal de la victime du Pn !
    Je comprends l’obsession , le manque… mais je prenais ça pour de l’amour. En fait je parle désormais d’addiction !
    Mais le chemin est encore long …
    Je lis et relis votre article quand je sens que je reflanche …
    Et le plus important je pense … je me croyais seule, je culpabilisais de cet échec, je m’aperçois aujourd’hui que cette relation était vouée à l’échec évidemment !
    Je m’étonne juste qu’elle est pu durer 30 ans ! Et de ne pas avoir ouvert les yeux avant …
    Mais j’ai grandi … Et je pense que même si le cheminement sera long, j’arriverais un jour à oublier son nom ….

  28. Merci pour cet article qui posent les choses de manière rationnelle ce qu’une victime a bien du mal à faire sans un long travail sur soi.
    Je voudrais juste signaler que les pervers narcissiques ne sévissent pas seulement au sein du couple mais aussi parfois, au cœur même d’une famille.
    Peut-on parler de la mauvaise rencontre par complémentarité lorsque les bourreaux jettent leur dévolu sur leurs propres enfants?

    • Bonjour,

      Vous avez tout à fait raison de relever le fait que la manipulation perverse n’est pas réservé aux relations dans le couple !
      Nous les trouvons dans les familles, également au sein du travail et même dans l’environnement !

      Il peut sembler excessif de parler de « rencontres » que l’on aurait « choisies » dans le cas de parents (au sens large du terme) ou même de travail ou de l’environnement… mais …. Comment expliquer que certaines personnes qui fréquentent les mêmes individus sont plus ou moins atteints par leur comportement ?
      Il n’y a peut être pas de mot qui puisse s’accorder à toutes les situations, mais il n’en reste pas moins que c’est nous, par nos failles, notre tempérament, nos blessures, donnons plus ou moins de pouvoir au prédateur …

      Ne pensez-vous pas ?

      Amicalement, Geneviève Schmit

  29. Excellent et je l’espère convainquant si le doute pouvait persiter.

  30. depuis le mois de novembre j’étais sous l’emprise d’un pervers narcissique et sexuel surtout; dès le premier regard il m’a repérée comme une proie (j’ai en effet des antécédents d’inceste, de violences conjugales…)..J’ai accepté de me soumettre à des pratiques sexuelles extrêmes (j’en ai honte maintenant), mais je lui obéissait aveuglément, il avait fait de moi sa chienne, me faisait porter une laisse…vous pouvez imaginer le reste…cette relation me détruisait peu à peu et malgré cela je continuait; j’ai essayé une première fois de stopper la relation, mais il a su trouver les mots pour me « garder »… 3 fois j’ai tenté de me suicider…. puis il y a 10 jours maintenant j’ai eu la force de lui dire (après une sodomie très douloureuse) que je ne voulais plus continuer; il m’a pratiquement ri au nez…
    mais au lieu de me libérer, cette rupture ma fait souffrir le martyr, je suis comme en état de manque, la douleur ne me quitte pas….
    j’ai demandé à être hospitalisée…. on m’a fait sortir au bout de 4 jours et d’ailleurs je n’aurais pas pu rester car c’est très cher et à cause de cet individu je me retrouve au chômage….
    Je commence une thérapie en psychotrauma dans 10 jours mais en attendant j’ai mal en en crever…. à préférer ne pas me réveiller….

  31. merci et bravo pour cet article, car pour moi qui est vécu 20 ans avec on pn et étant séparée depuis 5 ans et subissant son appel à notre divorce prononcé à torts exclusifs en ma faveur il continue à me salir et pourtant je ressens cet espèce d’addiction.
    Il est toujours dans mes pensées et j espère toujours un miracle lorsque je l’ai rencontré au lycée de notre fils il éprouvé le besoin de l’embrasser amicalement et j’avoue cela m’a fait énormément de bien
    j »étais sereine depuis 5 ans
    c’est étrange j’avais presque envie de lui dire je vais demander la séparation de corps et comme tu as été condamné à une grosse prestation compensatoire tu n’auras pas à débourser cette argent et l’enfer que tu m’a fait vivre pour en être en état de stress post traumatique et avoir frôler la mort je te pardonnerais…
    Je ne l’ai pas dit pour sauver le devenir de mes enfants et moi.
    je suis consciente que c’est de la folie mais j’ai envie d »exister à ses yeux et qu »il sache que j’existe à ses yeux regard d’ange je nt nté d’avoir encore des sentiments pour ce pn.
    J’avais envie de vous en faire part pour avoir votre point de vue mon chemin de reconstruction sera long aussi longs que les maux de traumatismes de tout genre m’ont fait perdre mes mots et m’ont laissé des séquelles de travail de mémoire et concentration décelable à ma scintigraphie cérébrale « lobes temporal et frontal »
    Je suis bien suivie par ma neurologue à la salle pétrière que je salue

    • Mon dieu que vous faites bien de ne pas tomber dans le panneau que nous tends notre propre dépendance !!!!
      Courage ! Amicalement, Geneviève

      • Bonjour, je me demande si cette dépendance affective ne viendrait pas de la façon dont j’ai été élevée par mes parents.

        J’ai l’impression d’avoir été forcée d’évoluer un peu comme mes parents le souhaitaient, pour ne pas obtenir de réprimandes ou pour obtenir gratifications, reconnaissance, etc… comme une enfant dans une sorte d’amour parental mis au conditionnel.

        Victime d’un PN, je ne me sens pourtant pas vraiment dépendante affective. Je ne me sens pas « addict » à lui. Ni même à une relation du type victime bourreau sauveur.

        Mais ce qui est sûr c’est que je suis très sensible au regard et au jugement des autres, en règle générale.
        Cette sensibilité peut m’amener au dépassement dans le meilleur de cas, mais aussi à la paralysie et à la peur de l’échec, comme les Pn savent si bien le faire.

        C’est bien là ma faille.

        Le reconnaitre, et savoir qu’il faut dépasser le jugement d’autrui, pardonner nos échecs, c’est déjà commencer à évoluer vers le chemin de la guérison je pense.

  32. Bonjour
    Je ne sais si je poste au bon endroit
    Je lis dans la presse ce jour le procès d un gourou manipulateur et violeur et notamment de sa complice qui pour sa défense invoque d avoir été également sous emprise donc qui n avait plus son libre arbitre
    Les psychiatre indiquent qu elle présente des composantes névrotiques qui ont entraîné sa soumission et son dévouement fanatique a son gourou
    Donc je m interroge On évoque doivent les déviances perverses des PN
    On évoque aussi souvent des relations qui ont duré plusieurs décennies entre u. PN et sa complice victime qui lors de la prise de conscience s aperçoit de la perversité sexuelle du PN
    Mais lors des premières années lorsque le PN était vu comme un ange comme l homme idéal cette sexualité déviante était acceptée
    Donc la fusion émotionnelle psychique n admettait elle pas egalement ou ne recherchait elle pas également même inconsciemment une sexualité fusionnelle hors norme névrotique qui positionnait la complice victime comme l élue du seigneur différent des hommes normaux ressentis comme tièdes et sans saveur particulière
    Une volonté névrotique d une recherche d échapper a une vie plus ordinaire qui est pourtant la seule vie magnifique et extrêmement riche et glorieuse
    Je ne veux surtout pas blesser celles et ceux qui souffrent
    Je souhaite aborder une facette des complices victimes qui n est jamais abordée alors su on évoque celle du PN

  33. Je viens de fuir, le sud de la France où j’ai habité depuis 26 ans, j’ai fui depuis début décembre, une relation qui a duré trois ans et qui m’a détruit, jusqu’à la rupture de ma compagne au près de qui je vivais sur le gril. je me suis réfugié à Paris où je connais un peu de monde, mais je me sens perdu, inhibé, humilié, détruit moralement, je me sens en danger, sans boulot, sans argent…je suis tombé sur votre site qu’une amie m’a conseillé de lire… C’est édifiant, même cette simple lecture de tous les points que vous citez me serrent le coeur, tellement tout ce que j’ai subi ressemble à un cas d’école… Que faire ?
    merci

  34. Suite à mon précédent commentaire
    Il faut lire 2 mois et non 2 jours!!
    Par ailleurs si j ai éte bâillonnée c est par moi même mais certainement avec l aide de ma toxique fratrie qui jouait le rôle de la fratrie gentille en public Et moi je jouais leur jeu également J aurais tellement aime avoir une sœur et frère aimant!!!! Quelle blague !! Et bien non ils sont pervers et ne plus jouer leur jeu de fou qui me rendait dingue m a libérée totalement d eux pauvres enveloppes vides
    Et surtout j ai trouve en moi (pas retrouvé mais bien trouve) la confiance et l estime de soi qui ne demandaient qu a jaillir et a s exprimer
    Le temps perdu? C est comme ça Il faut faire avec
    Vive la vie

  35. C est vrai c est bien Genevieve d avoir répondu à nombre de commentaires et un SPÉCIAL THANKS pour votre réponse à Jacky!!
    Je suis très contente
    Très belle année a vous Genevieve et a toutes/tous qui reprennent les rennes de leur vraie vie dans la joie et la force et l affirmation de soi
    La joie la confiance le respect réciproque l honnêteté sont l unique voie du bonheur et de sa recherche
    Laissons la boue a ceux qui aiment s y vautrer
    Ne baissons pas les bras Servons nous en pour écarter les êtres toxiques et pour accueillir les êtres sains et magnifiques
    Ils représentent quand même la majorité
    Ma/mes rencontres m ont permis de comprendre et d admettre que j étais malade ( malade d abandonnique de fratrie perverses et toxique)
    Ils les PN ne connaîtront jamais la VIE
    Cette merveilleuse vie que l on ressent dans certains êtres dans la nature et dans la spiritualité
    Nous avons reçu par notre naissance la faculté de pouvoir vivre cela SI NOUS le voulons si nous voulons nous faire face
    Il y a seulement 2 jours de cela eh me refusais a dire autour de moi que la fratrie était toxique et que j avais eu une enfance et adolescence épouvantable avec eux Également l impact que cela a eu dans ma vie d adulte J avais honte de le dire C est comme cela que les PN bâillonnent même à distance leur  » victime » q
    Et bien non je le dis maintenant Je n ai plus de relation directes avec mon frère et ma sœur car ils m ont pourri des décennies de vie
    Quelle libération de ne plus faire semblant DE dire ce qui est vraiment
    Maintenant que nous savons que ces extras terrestres toxiques existent et que nous savons maintenant ce qui en nous avait besoin de les rencontrer nous savons que nous ne pouvons plus être attirées par des êtres qui nous veulent du mal
    Mais le plus important ce n est pas eux : ils n existent pas sans nous
    Non nous savons maintenant que NOUS ne voulons plus nous faire du mal
    car l excitation était une drogue un leurre Et une drogue un leurre sont nocifs
    Nous choisissons et vivons une vie saine joyeuse naturelle, vraie
    Très bonne année

  36. Bonjour, j’ai lu avec beaucoup d’intérêts votre article qui est pour ma part très parlant, dans ce que j’ai déjà pu pointer sur « mes failles » qui malgré tout ne m’ont pas empêché de récidiver…Lire, communiquer, et se faire aider, aide à avancer au mieux! Après comprendre, trouver la ou les causes de « cette attirance » vers ces personnes, prendront à mon sens beaucoup de temps. Faire parti de ce groupe est aussi un espace d’expression où l’on peut lâcher notre mal être, en s’aidant au mieux les uns les autres…Merci geneviève pour tt ce travail et tous ces messages d’espoirs. BONNE ET HEUREUSE ANNEE A TOUS ET TOUTES….VAL

  37. Merci Genevieve d’avoir pris le temps de répondre a chacun des commentaires, cela me touche comme probablement tous ceux qui ont commenté.

  38. Merci Geneviève pour ce texte !!
    Difficile en tant que victime de se rendre compte de tout cela…. Il est plus facile de le visualiser quand la sortie de l’emprise est faite ou en bonne voie !!
    Très utile aux proches de victimes pour continuer à les soutenir…
    Quelle belle conclusion sur la joie de vivre… ce qui reste une force sacrée !!

  39. le jour où j’ai fait le lien entre addiction et attachement à « mon pn », la libération a enfin été envisageable pour moi (une petite lumière au bout du tunnel sombre de ma « relation » avec pn. Paradoxalement, le fait d’identifier ma « dépendance » active envers pn, ma part à moi, le lieu où j’utilisais moi-même pn comme une drogue, m’a permis d’avoir accès à un travail de séparation, sevrage, détachement : sortir de l’emprise a enfin été possible….. c’était extrêmement douloureux, difficile, mais possible puisque j’avais ma part de responsabilité, au délà de mon asservissement : j’étais une droguée de pn !
    Cet article de Geneviève Schmit permet de mettre en valeur cet aspect, souvent négligé, dans ce que vit la proie d’un pervers narcissique. Souvent négligé, parce que dans un premier temps, le statut de victime est si important à acquérir, qu’il est difficile de voir la partie en soi où l’on n’est pas victime, mais activement présente : accro de pn ! La bonne nouvelle, c’est que c’est par cette part active que l’on peut récupérer son autonomie, sa joie, sa vitalité…
    merci à nouveau à Geneviève pour son travail sur la question.

    • Merci à toi Virginie pour le partage de ton vécu !

      Tu parles là d’un point essentiel … que je n’ai d’ailleurs pas … osé réellement aborder dans ce papier: « ma « dépendance » active« 
      Dépendance active ….

      Pour arriver à écrire cela tu as du comprendre l’ensemble du système que « tu » a mis en place pour piéger « ton bourreau » dans ton système …
      Pour en arriver là, il t’en a fallu du courage ! Bravo !!

      Cela rejoint un peu le témoignage de Jacky juste avant le tien et qui parle de double addiction

      Amicalement, Geneviève

  40. Comprendre c’est avancer vers l’apaisement voir la guérison.

    Cet article est très bien structuré, facile à lire et donc utilisable.
    Pour autant, par rapport à la pathologie des Pervers Narcissique, c’est le couple « Victime-Bourreau« , qui est pathologique.
    Il y a une addiction réciproque, parfois inversion des rôles : voir le triangle de Karpmann.

    Parvenir à « officialiser » l’addiction auprès d’un tiers me semble une étape importante pour réinvestir l’estime de soi et fluidifier le narcissisme dont nous sommes tous porteurs.

    Bientôt un article miroir sur bourreau?

    • Merci Jacky pour ce commentaire pertinent !

      Vous avez parfaitement raison, nous avons bien à faire à un « couple » toxique…

      Vous parlez de double addiction et je partage cet avis !
      Cette addiction du manipulateur pervers à sa victime ne doit pourtant pas ouvrir la porte à une réflexion qui laisserait croire que le bourreau « tient » à l’autre … du verbe « tenir » comme l’entendrait la victime qui fonctionne dans l’affect ! C’est « tenir » car sans l’autre il s’effondre… c’est purement et exclusivement centré sur ses propres besoins
      Mais oui, l’un a besoin de l’autre et l’autre de l’un car chacun vient répondre à un besoin de l’autre

      Quant au Triangle de Karpman, affectueusement surnommé Triangle Infernal ou Dramatique (Bourreau / Sauveur / Victime) … je suis certaine aussi que le « bourreau » est et se croit sincèrement (parfois) « victime » de sa victime préférée et inversement… et que le « bourreau » est au départ « sauveur » pour être très vite « sauvé » par la futur « victime » qui endosse le voile de mère Térésa pour « sauver » ce pauvre petit bourreau en devenir … si attendrissant avec sa bouille d’enfant blessé par la vie injuste …
      (j’espère que je suis claire … 😉 )

      Je vais tenter d’éclaircir ces idées et de les coucher sur papier …
      A bientôt donc et merci pour cet échange intéressant.

      Geneviève SCHMIT

      • parfaitement compréhensible,comme toujours vous mettez à notre disposition une parfaite clarté dans vos articles et vos réponses!
        encore un grand merci à vous geneviève! je vais très bien grace à vous! j’en suis certaine! je vous ai deja remercié sur votre blog mais je tiens à faire savoir que vous etes une femme exceptionnelle des que je peux!

        je ne sais pas si je dois signer Alex ou Belette non pardon (Belete!de cette façon!) voyons petit surnom qu’il m’avait donné mais en faite qui n’ était pas le mien! Plutot à une autre la pauvre!! aucun respect! découvert grace à facebook d’ailleurs! 😉 bref j’en suis sortie avec fierté en retournant la méchanceté qu’il avait contre lui meme! il a eu très peur que je brise son image! je préfère de loin le laisser manoeuvrer ailleurs! Pour le peu qu’ils peuvent donner de toute façon des qu’on est sous emprise! que se soit affectif ou autre…

        j’arrive à écrire avec un tel détachement maintenant! On revit à nouveau après..mais seulement après eux! Sans nous ils ne sont rien! alors que nous sans eux nous existons vraiment! c’est une promesse que je vous fais!!

        à très bientot, je vous souhaite du bonheur de la légereté et un bien etre retrouvé et une joie de vivre sans eux!

        • Un immense merci Alex pour votre témoignage de reconnaissance !
          De plus, et c’est essentiel, vous venez prouver que l’on peut atteindre un certain détachement salvateur !
          Merci pour ce partage. Les victimes ont besoin de le lire afin de croire cela possible et de faire en sorte d’y aller !!

          Affectueusement, Geneviève Schmit

        • Merci Alex pour ton intervention, je suis actuellement en « sevrage » et ce depuis deux mois et demi etparfois j’acoue que je me dis que je ne verraus jalais le bout du tunnel. Grâce à toi je reprends confiance et me dis que le temps est et sera mon meilleur allié.
          Je remercie également Geneviève pour son article.
          Merci.

  41. Cet article permet de comprendre pourquoi il peut y avoir plusieurs étapes dans la(re)conquête de soi après une relation avec un PN.

    Comme pour un sevrage, il peut y avoir rechutes, mais aussi « produits de substitution« , c’est-à-dire d’autres types de dépendances. Voire la recherche inconsciente de relations affectives de remplacement, ce qui fait porter sur les épaules d’une personne non PN, un ami ou un parent par exemple, une exigence impossible à réaliser, et qui risque de la faire s’éloigner alors.

    Comprendre que c’est conséquence de notre histoire et non structurel de notre personnalité, et donc que nous pouvons modifier notre manière d’être, est alors libérateur, même si l’on sait que ce sera long et douloureux.

    Merci Geneviève pour cette lecture sans concession de la problématique de la victime, complice même si innocente de la relation au PN.

    Pensez-vous, que l’on pourrait-on aller jusqu’à dire qu’il y a une certaine propension pour le masochisme chez la victime, quand le PN montrerait un profil sadique?

    • Merci Anne pour ce témoignage personnel.
      Vous avez parfaitement raison de relever cette notion de capacité à modifier notre propre comportement et donc, le fonctionnement de ce « jeux relationnel » hautement toxique !
      Lorsque l’on a compris cela, on devient enfin « acteur » de sa vie et non plus seulement la « victime » qui se débat dans la semoule 😉

      Merci à vous de relever ce point vital !

      Amitiés, Geneviève SCHMIT

  42. Cet article nous explique bien les mécanismes du PN et de la victime.
    Le PN à toujours (ou quasi) le même cheminement envers sa victime. Ca se confirme, car ils sont « détectables » en seulement 9 critères.

    Quant à la victime, malgré ses fantômes de son enfance ou de son adolescence, elle finira par ne plus avoir d’estime d’elle même a ses côtés. Il la démuniera de repères, d’affection, de sociabilité,
    En plus d’être un prédateur, c’est un destructeur.

    La prise de conscience se produit généralement grâce au monde extérieur : des réflexions d’amis, le bonheur des autres, la complicité des couples, etc… Une fois qu’il y’a eu électrochoc, le temps de l’action n’est pas immédiat, car ça devient de la survie.
    Le temps, le courage, la force de caractère sont indispensables pour tenir le coup.
    Il faut aussi se faire entourer de personnes bienveillantes et qui osent nous dire la vérité en face. Ça remet les « pendules à l’heure« et ça réapprend la vraie vie..
    On restera blessé à vie, des écorchés vifs car c’est inhumain de faire souffrir juste pour le plaisir de soi.

    Mon histoire est identique à beaucoup d’autres personnes, malheureusement.
    Mais il faut en parler, il faut oser dire ce que l’on a vécu, il faut aussi se faire aider par des personnes spécialisées.
    Nous sommes humains, nous avons le droit de flancher, mais c’est pour mieux repartir au combat…

    Merci Geneviève.

    • Merci à toi Dame Nature pour ton partage !

      Oui, tu as raison, il en faut du courage à la victime pour ne plus être … « victime » !
      Tu as su, par ton exemple, montrer que c’est possible et même avec des enfants !

      Ton enseignement est riche de toute ton expérience et je suis honorée que tu le partages avec moi et donc, par mon intermédiaire avec les autres !

      Encore merci pour ton grand sourire qui, nous le savons bien, éblouit parfois pour mieux cacher ta souffrance…
      Geneviève

  43. Cet article captivant reflète à la perfection, dans un langage clair et accessible à tous, le cheminement de reconstruction de la victime.
    Merci

  44. Il est nécessaire de lire de tels articles afin de pouvoir comprendre voire même apprendre comment canaliser des émotions en étant face a des personnes qui souffrent d addictions et de victimisation et les aider en attendant qu ils/elles puissent recourir a des spécialistes..

    Merci

  45. La dépendance affective et physique de la « victime » est très bien expliquée, le mécanisme de remise en question et en cause, à savoir que la victime est « responsable » en quelque sorte de cette rencontre tragique, est également clair; effectivement la prise de conscience est vitale, la guérison très longue…

    Merci pour les conseils.
    Et merci pour votre article très bien écrit et très clair.

    • Merci pour ce partage Sophie,

      Oui, vous avez raison, la victime est … »responsable » (mais non coupable!) de cette situation toxique et surtout de son maintient
      C’est une information très difficile à faire passer dans le milieu des « victimes » car il n’y a rien de plus difficile que de se retrouver en face de soi…

      Amicalement, Geneviève Schmit

  46. Très bon article, merci.

    En effet les problématiques viennent bien de l’émetteur (victime) qui sera bien malgré elle captée par le/la pervers(e) narcissique.
    Nous sommes tous potentiellement susceptibles de tomber dans leurs griffes!
    Le pire à constater est que le/la PN reste droit dans ses bottes et trouve matière à justifier sa mise sous emprise de l’autre et sa destruction/annihilation.

    • Vous avez exprimé là un point très important à mes yeux : « Nous sommes tous potentiellement susceptibles de tomber dans leurs griffes!« 
      C’est une réalité importante à partager… Merci de l’avoir fait ici!

      Amicalement, Geneviève

  47. Article intéressant car il fait le point sur la dépendance affective qui est une forme d’addiction et son lien avec le fait de rencontrer potentiellement un pervers-narcissique dans sa vie.
    Et au vu des clientes qui viennent me consulter pour reconstruire leur estime de soi, après avoir croisé la route d’un manipulateur (ou pire d’un pervers-narcissique), il me parait effectivement clair qu’elles sont pratiquement toutes dépendantes affectives et qu’elles ont également une estime de soi faible ou instable. D’ailleurs plus leur estime de soi est faible est plus il va leur être difficile de prendre la décision de quitter une personne qui les manipule et qui les détruit.
    C’est pour cela que leur accompagnement est si important.

    • Oui, l’accompagnement est essentiel
      En je sais qu’en ce qui te concerne, ton apport et ton professionnalisme pour aider les personnes à retrouver leur confiance en elles même après s’être libéré de la manipulation perverse est aussi essentielle !
      Le « après » doit aussi être pris en compte pour ne pas tarder à se relever … et là, ton expertise a toute sa place par le coaching en direct ou à distance que tu proposes !

      Amitiés, Geneviève

  48. Quand nous sommes confrontés aux manipulateurs pervers narcissiques. Notre principale priorité est de qualifier notre « prédateur » de malade.

    L’injustice, la peine, la trahison qui nous poussent à trouver les monstres de nos épisodes de vie.

    En d’autres termes déterminer qui est la proie qui est le prédateur n’est plus à l’ordre du jour. Oublions cette idée.
    Manipulateurs comme manipulés, prédateurs comme proies sont malades.

    Les reproches sur ma manipulatrice furent nombreux, à la lecture de cet article cela souligne tout de même que même si je n’ai pas la volonté de profiter ou de me servir de mon prochain, et bien j’ai cette faille décrite ci-dessus.

    La conscience d’avoir cette addiction provoquée par ce mal être intérieur.

    • Parfaitement Nathanaël, et vous semblez l’avoir vécu…
      Nous sommes également des … « malades » … et il est important d’avoir l’humilité de le reconnaitre pour pouvoir se « soigner » et (re)devenir maitre de sa vie !

      Merci d’oser le dire !

      Geneviève

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