Souffrance du pervers narcissique
Souffrance et angoisse de la personne manipulatrice perverse
Le manipulateur pervers narcissique peut-il souffrir, peut-il sombrer dans la dépression, peut-il même en arriver à se suicider ? .
La réponse est oui!
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Nous pouvons même affirmer que le pervers narcissique est un être de souffrance.
Pour comprendre cette réalité il faut se rappeler certaines choses:
La personnalité perverse narcissique se construit autour d’un vide sidéral, autour d’un Moi totalement immature.
Les manipulations, mensonges, comportements paranoïaques, violences psychologiques et physique, les grandes capacités d’absorber les autres par la parole et tous les autres comportements limites ont pour seul et unique objectif de préserver son contrôle sur l’autre afin de se protéger lui-même.
Tous ces comportements-là, et bien d’autres encore, sont des adaptations et des protections qui permettent au pervers narcissique de ne pas être happé par le vide qui constitue son centre et dans lequel il ce disloquerait.
Dans son fonctionnement instinctif de protection personnelle, le pervers narcissique est constamment en alerte, toujours aux aguets. C’est un être en perpétuelle carence que rien ni personne ne pourra jamais combler.
Il est en prise directe avec son soleil noir, avec son angoisse viscérale de disparaître pour toujours.
Le pervers narcissique se trouve dans un « état limite« , dans le sens psychiatrique du terme, dans lequel il court le danger de basculer dans un état de folie psychotique qui peut mener à une déstructuration, un morcèlement psychique.
Il va donc utiliser l’autre pour ne pas sombrer dans sa propre folie.
Dans le premier cas, celui du pervers narcissique dans le contrôle, il garde toutes ses pièces.
Dans le second cas, celui du pervers narcissique qui a basculé dans le vide de son Moi, une partie de ses pièces s’est éjectée de la boite.
Nous pouvons dès lors comprendre qu’il est extrêmement dangereux de pousser un pervers narcissique vers la reconnaissance de ce qu’il est étant donné que l’on court le risque de déclencher chez lui un réflexe de survie d’une violence incontrôlable et durable.
Le pervers narcissique va en permanence tenter d’éviter les conflits, les frustrations, les confrontations qui pourraient montrer son impuissance et l’obligeraient à se confronter à sa faiblesse.
Il le fera par un contrôle absolu de son environnement.
Pour lui, entrer en conflit serait reconnaitre sa faiblesse. Cela viendrait à montrer qu’il est « castré« , qu’il n’est pas complet, qu’il s’est construit autour du vide.
Nous savons donc maintenant qu’il a une peur panique, bien qu’inconsciente, de sa propre dislocation dans ce vide autour duquel il s’est construit.
Et même si le pervers narcissique est en partie conscient de son comportement, son ego démesuré bâti sur l’angoisse de la dislocation de son Moi l’empêche de le reconnaître et donc d’y faire face.
Entrer dans le conflit, marque pour le pervers narcissique un point de non-retour, un crime de lèse-majesté, bref, une déclaration de guerre immédiate dont la seule issue sera la mise à mort de celui ou celle qui l’a mené dans ses retranchements.
En conclusion
Pour en revenir au sujet de cette réflexion; vivant en permanence au bord de son précipice, le pervers narcissique lutte contre un puissant stress et est donc contraint à un hyper contrôle des autres et de lui-même.
Il est aisé de comprendre, sans pour autant chercher à l’excuser, que le pervers narcissique patauge dans la souffrance qu’il génère pour survivre à lui-même.
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On dit que la vie est en perpétuel mouvement de transformation.
On peut donc déduire que le pervers narcissique est un être déjà presque mort.
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Geneviève Schmit.
Facebook pour les victimes de violence psychologique et de manipulation perverse. Soutien.Psy