Requiem pour la terre et pour l'espèce humaine ...
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Eco Anxiété – éco dépression – Solastalgie – collapso burn out … autant de mots qui définissent l’état de terreur légitime due aux conséquences déjà visibles de notre boulimie de posséder toujours plus depuis l’ère industrielle. Réchauffement climatique, incendies, inondations, fonte des glaciers, grands froids et canicules, virus sont quelques-uns des « dominos » qui ont commencé à tomber et qui entrainent déjà les suivant.
La conscience de ce phénomène provoque en nous des angoisses paniques et parfois des crises de désespoir qu’il faut rapidement apprendre à gérer au mieux.
Nous avons réalisé que la première chose à faire pour sortir de ce gouffre effroyable est de pouvoir en parler à des personnes qui connaissent le sujet et qui ne sont pas dans le jugement ou le déni?
Mon travail prioritaire sera donc de vous aider à parler de ces angoisses que l’environnement oblige souvent à taire, d’apprendre à gérer les crises paniques, et, si vous le souhaitez, de vous aider à faire en sorte que cela se passe le plus doucement possible.
La solastalgie désigne la détresse psychologique et la souffrance existentielle liée à la prise de conscience d’une urgence écologique. Le réchauffement climatique, perçu comme un phénomène irréversible, provoque cette solastalgie.
Solastalgie - Eco Anxiété - éco dépression, collapso burn out …
Les peurs amenées par la collapsologie nous plongent dans celles de « l’effondrement », terme largement utilisé pour désigner cette extinction de masse en mouvement. C’est une forme de détresse psychique ou existentielle profonde qui peut être causée par la conscience et l’imagination des conséquences dramatiques qu’amènent les changements environnementaux, légers ou radicaux, passés, actuels et attendus. Nous sommes déjà entrés dans la période des catastrophes systémiques, qui, tels des dominos, tombent les uns après les autres dans un rythme qui tend à s’accélérer. – Réchauffement climatique – CO2 – incendie des forêts – inondations – sécheresses – canicules – virus mondiaux – crise économique – émigration massives – modification de l’axe de rotation de la terre – etc. … autant de dominos qui tombent encore et encore…
La systémique est une manière de définir, étudier, ou expliquer tout type de phénomène, qui consiste avant tout à considérer ce phénomène comme un système : un ensemble complexe d’interactions, souvent entre sous-systèmes, le tout au sein d’un système plus grand. Wikipédia
Comment gérer l'angoisse extrême, celle qui plonge dans la folie ?
Ce qui fait peur ne sont pas les collapsologues ou les lanceurs d’alertes mais bien toutes ces catastrophes auxquelles nous assistons dont celles qui nous amènent à la fin de notre système alimentaire actuel dû à la rarescence de la production des énergies fossiles (Pétrole, essence, charbon…).
Notre objectif est d’apprendre à vivre avec cette peur, de se préparer à un avenir plus restreint, d’en réduire l’intensité et surtout de traverser un peu plus sereinement.
L’objectif est de naviguer entre le tout est foutu et le tout ira bien…
Nous ne savons avec certitude que ce que nos scientifiques ont déjà analysé. Tout le reste est projection plus ou moins logique à partir de leurs conclusions.
Lorsque notre conscience s’ouvre au sujet de notre existence dans le cadre de l’effondrement, il est normal de ressentir une profonde et violente angoisse panique.
Que faire pour se sentir mieux?
Il n’est pas rare de plonger durant un mois ou plus dans une dépression mortifère. Mais il faut tenir car cette terreur intérieure peut et doit s’atténuer.
Parler à d’autres personnes connaissant bien le sujet est une des premières manières de trouver un apaisement.
Je suis là pour recueillir vos mots, l’expression de vos angoisses, vous aider à mieux la gérer, et peut être apporter quelques ébauches de réponses ou de réflexions.
En tant que professionnel de la gestion du stress post traumatique, je suis en capacité à vous enseigner des techniques simples, efficaces et adaptée à votre façon de vivre afin de passer certaines étapes difficiles. Vous les appliquerez, ou pas. C’est votre choix. Elles peuvent également se combiner à d’autres qui vous viendront par ailleurs.
Comment réagir?
Comme toujours, certaine personne préfèrerons se protéger dans le déni, et ne plus rien entendre, lire ou voir sur ce sujet dans l’espoir absurde qu’oublier fasse disparaître le problème. Certains même affirmeront que « Dieu subviendra à nos besoins » … Chacun y va de ses croyances et c’est normal. Pour entrer dans le déni, tout est bon, même les théories complotistes, l’agression, la colère.
A l’inverse, d’autres personnes ont besoin de connaitre les détails du problème pour pouvoir y faire face le mieux possible. Elles vont lire tout ce que les vrais spécialistes vont écrire, visionner leurs conférences. Je fais partie de ceux-là.
D’autres encore, en partie conscient de la réalité des évènements, ne vont pas réellement entrer dans le déni qui repose certains mais choisiront de les nier et de se moquer de ceux qui y porte attention.
A chacun son choix.
Qu'est-ce que la collapsologie?
« La collapsologie est une proposition de disciplines scientifiques qui traite des questions de la dynamiques d’effondrement (de notre monde) et s’appuie sur des études scientifiques soumises à comités de lectures et donc très critiques envers elles même. Elle n’est donc pas encore une science en soi. On pourrait plus dire qu’elle est un discours qui utilise des sciences déjà existantes. » (Pablo Servigne)
Qu'est-ce que la solastalgie?
La solastalgie, l’éco-anxiété, burn out écologique ou d’autres termes se basant sur ces principes, est donc une forme de virage brutal que prend l’existence pour la précipiter dans une détresse psychique ou existentielle profonde. Cette panique peut être causée par la prise de conscience des conséquences dramatiques et impressionnantes qu’amènent les changements environnementaux passés, actuels et prévisibles. Cette peur panique est amplifiée par les peurs déjà sous-jacentes et peut mener à des comportements délirants.
Adaptation radicale – Effondrement – Collapsologie
Certains d’entre vous ont été informés de ce que les scientifiques concernées appellent maintenant l' »effondrement ». Ce terme a même été repris par certains politiques éclairés. Ici même vous avez eu quelques informations.
Cet article n’a pas pour objectif d’expliquer et de débattre du sujet. Il convient que chacun soit libre de s’y intéresser ou pas, de le découvrir maintenant ou plus tard. De toute manière, cela ne changera rien au processus systémique pour lequel l’armée allemande situe un pic entre 2025 et 2030, mais ils peuvent se tromper. Le seul conseil que je vous donnerai, si vous souhaitez vous y intéresser, est de vous limiter à la lecture, ou au visionnage de conférences de scientifiques reconnus. Ils ne parlent que de ce qui est déjà là et observé par des centaines de chercheurs. Charge à nous, à notre capacité de réflexion, d’en tirer les conclusions, et, peut-être, de poser des actions alors même que nous sommes une espèce qui a tendance à mal se contrôler.
Quels sont les spécialistes de confiances?
Quelques scientifiques et enseignants ou économistes de hauts niveaux: Aurelien Barrau, astrophysicien et philosophe, Pablo Servigne chercheur, Jean Marc Jancovici, ingénieur, enseignant et chef d’entrerpise, Gaël Giraud, économiste, Jem Bendell, professeur de développement durable, Jean-Michel Valantin, docteur en études stratégiques, chercheur à la Red Team Analysis society, et auteur de Géopolitique d’une planète déréglée. etc. …
Si vous regardez des conférences, je vous suggère vivement de regarder les plus récentes car les processus avance déjà très vite.
Le premier livre à lire, selon moi, est : « Comment tout peut s’effondrer » de Pablo Servigne et Raphael Stevens bien qu’il date un peu.
Je pose régulièrement les vidéos et articles qui m’ont semblé pertinent: https://www.facebook.com/ieecollapsologie
Contrairement aux idées reçues, ou à la première impression que l’on peut en avoir, la question de l’effondrement ne mène pas à de la démobilisation. Bien sûr il y a des étapes très désagréables voir effrayantes, mais ¾ des collapsologues ne se perdent pas dans les mots et entrent dans l’action. Ils ont foi en l’action individuelle et collective. Seule une petite partie est démobilisée, et plonge dans le désespoir. Je pense que ceux-là se trouvaient déjà dans une dépression latente.
Au début il faut du courage pour agir, il faut écouter ce qui se passe en nous. Si votre âme refuse d’avancer c’est la dépression qui vous submerge.
Témoignage:
« Papa de merveilleux enfants entre 11 et 7 ans, conscient de la 6eme extinction depuis 3 ans, je me sens glisser depuis quelques semaines dans une sorte d’Eco-Dépression.
Ma conscience est en net progrès mais ma dissonance est à son maximum. J’ai peur que mes difficultés d’ajustement émotionnel ne nuisent à mes enfants. Ils sont pourtant déjà relativement informés de notre situation en tant qu’espèce menacée et menaçante, mais j’estime qu’ils ne sont pas encore assez construites pour affronter un effondrement paternel en plus de celui de leur milieu… »
« J’ai trois enfants (un garçon de 8 ans et des jumeaux de 4 ans). Je travaille beaucoup sur mes émotions pour rester présente auprès d’eux. Après un long cheminement, j’en suis venue à la conclusion que ce que je pouvais leur offrir de mieux était une sécurité affective, transmettre la capacité de vivre ici et maintenant, afin qu’ils puissent se tenir debout et solides dans un avenir incertain. Ce qui m’a beaucoup aidé, c’est la pratique de la méditation pleine conscience, qui ancre dans le présent et m’évite de laisser s’emballer mes pensées et mes peurs. J’ai aussi repris l’écriture. Ce n’est pas simple, pas de solution miracle, mais je me sens un peu plus apaisée. »
« Merci de mettre des mots si justes, si bien choisis. J’ai traversé cette courbe de deuil en 2020 durant un an. J’ai choisi de ne plus trop penser en termes effondrement et de choisir de croire en la meilleure version de l’effondrement à savoir préparer les enfants à s’entraider, aider amis, viser l’autonomie et la résilience. Je suis fière de ce travail que je fais à présent pas à pas.
Quelques petites règles:
- Notre seul pouvoir est de « choisir » de ne pas souffrir
- Vivons chaque jour comme si c’était le dernier et vivons-le merveilleusement
- Un deuil bien géré ne dure pas si longtemps que cela. Nous n’avons pas encore assez de recul mais il me semble qu’un an pour accepter la notion d’effondrement soit une durée de temps raisonnable.
- Eviter le syndrome du sauveur
- Contemplons et accueillons la nature qui nous entoure
- Soyons accueillant à la vie
- Prendrons de la distance face aux sujets anxiogènes, sans pour autant nier ce qui nous parait cohérant.
- N’en rajoutons pas d’inutiles…
- Vivre l’instant présent
- Lire des choses légères, qui font du bien au cerveau
- Entretenir le jardin des couleurs
- Se préparer à l’effondrement peut se montrer rassurant et cela même si l’on sait que jamais on pourra tout prévoir – Cela apporte du calme d’avoir déjà pensé à tout cela…
- Chaque minutes a son importance – il faut les créer – il faut y penser et se forcer.
- Tous les problèmes on les connaît, on le sait, on en fera encore mais on se focalise sur le positif.
« Entre la naissance et la mort nous sommes là pour nous distraire »
Blaise Pascale
Notre travail
Il est trop tard pour modifier quelque chose. Nous allons vers un effondrement systémique et global.
C’est un choc qui peut tenter la personne à retourner dans le déni.
Plonger un temps dans le désespoir engendré par l’effondrement est une étape normale. Notre cerveau se trouve face à ce qu’il ne peut supporter.
Par nos conversations, vous pourrez trouver certaines réponses, et surtout, vous pourrez retrouver un peu de sérénité.
Dans ce genre de situation, il faut parler… or vous ne pouvez peut être pas encore le faire avec vos proches, et c’est normal. Chacun va à son rythme, ou ne va pas.
Il faut parler pour ne pas scléroser en soi ces angoisses légitimes.
Mon frère, scientifique à la retraite, m’a clairement dit qu’il ne voulait pas en parler parce que cela lui faisait peur. Une amie, au courant de la situation, m’a dit un jour que « Dieu subviendra à nos besoins », mon fils de 30 ans, m’a dit qu’il savait, mais ne voulait pas en parler. Tout cela est normal, et il ne faut surtout pas forcer les choses. Par contre, il est vital de pouvoir parler de vos angoisses, de vos questionnements, afin de prendre de l’altitude face à cette période hautement anxiogène.
Comment peut-on être heureux dans une telle situation me demanderez-vous ?
On est obligé de trouver la joie car cela va durer toute la vie. C’est ce travail que nous allons faire.
Trucs et astuces pour ne pas sombrer dans l'éco dépression
- En parler à quelqu’un capable d’écouter sincèrement
- Consulter des psy spécialisés
- Passer à l’action – le courage d’agir, petit pas par petit pas – parce qu’on passe à l’action on retrouve la joie du collectif et de l’espoir. Si on ne bouge pas, on entre en dépression, l’âme fait la grève comme dit Pablo Serviqne.
- Etre le plus possible dans l’instant présent par la méditation pleine conscience
Ensemble nous sommes plus forts pour créer notre récit, Geneviève SCHMIT
Parlons en !
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Geneviève Schmit.
Facebook pour les victimes de violence psychologique et de manipulation perverse. Soutien.Psy
Bonjour, Votre récit montre à quel point vous avez traversé des épreuves d'une intensité rare, à la fois dans votre…