Quand la maternité impose la paternité
Scénario de la femme qui conçoit un enfant et contraint l’homme à en accepter la paternité.
Le scénario le plus troublant pour moi, en tant que mère, est celui où une femme cherche à forcer l’homme qui a engendré l’enfant à endosser le rôle du « père dévoué« , et cela même s’il n’a jamais envisagé ce projet de vie.
Etre père est un choix.
Etre père est un engagement qui doit rester un choix et émerger naturellement de l’homme. Ce n’est certainement pas une qualité qui peut être imposée par des pressions ou un acte de justice. Un homme ayant certaines valeurs morales pourra certainement « assumer ses responsabilités« , même s’il se sent piégé. Par contre, un homme ayant un tempérament manipulateur pervers narcissique ne réagira jamais de cette façon.
Les réseaux sociaux sont remplis de témoignages de ces mères, qui oscillent entre naïveté et manipulation perverse. Dans ma pratique, il n’est pas rare que j’entende des histoires de femmes au comportement paradoxal, qui sont « tombées enceintes » et qui veulent imposer au géniteur, qu’elles qualifient pourtant de « manipulateur pervers narcissique », le rôle de bon père de famille. Qui, de ces deux, est le plus « coupable » de ce qui adviendra pour l’enfant ?
Qu’ils assument ou non le rôle de père, ce sont des vies brisées, y compris celles d’enfants. Par la suite, ne pouvant modifier la réalité, la plupart de ces femmes consultent des avocats et des experts en relations toxiques, dans l’espoir maintenant d’éloigner le père désigné comme hautement toxique tout en l’obligeant à contribuer financièrement aux charges de la famille.
Motivations
Qu’est-ce qui motive ces femmes ? Cherchent-elles à maintenir, inconsciemment peut-être, un lien avec l’homme dont elles sont dépendantes affectives ? Est-ce une tentative désespérée de transformer l’homme, objet de leur désir, en compagnon idéal qui les comblera tout le reste de leur vie ? Est-ce par frustration de n’avoir pas réussi à transformer celui qu’elle convoite ? Est-ce par cupidité ? Les motivations, souvent inconscientes, peuvent être nombreuses et ne seront ramenées à la conscience que par un travail d’introspection accompagné.
Ethique
Lorsque nous examinons de près les motivations des femmes qui imposent la paternité à un homme, nous constatons plusieurs aspects à prendre en considération. D’une part, il y a le désir viscéral d’avoir un enfant, qui peut conduire certaines femmes à prendre des mesures extrêmes pour réaliser ce souhait. D’autre part, il est essentiel de reconnaître la responsabilité partagée dans la conception et la décision de devenir parent. Ensuite, il y a les conséquences pour l’enfant lui-même, qui peuvent être dévastatrices lorsque le père est contraint d’assumer un rôle qu’il n’a pas choisi. Enfin, face à ces situations complexes, il est important d’explorer les alternatives possibles.
Cependant, il est également important d’aborder une réflexion pertinente soulevée par certaines femmes sur ce sujet. Elles soulignent avec une légitime indignation le comportement de certaines d’entre elles qui ne respectent pas leurs partenaires et abusent de leur confiance pour se retrouver enceintes. Ces femmes, une fois confrontées aux responsabilités de la parentalité dysfonctionnelle ou en solo, imposent aux hommes cette responsabilité non désirée en usant de fourberie pour arriver à leurs fins. Elles rappellent que nous, en tant que femmes, avons revendiqué et obtenu de haute lutte: la liberté de procréer, la liberté de disposer de notre corps. Personnellement, je considère qu’il est malhonnête de priver les hommes de ces mêmes droits.
Cette perspective met en lumière l’importance de considérer tous les aspects de cette question complexe. Cela soulève des questions sur les relations de confiance, l’éthique de la parentalité et l’égalité des droits entre les sexes. Il est essentiel d’engager un dialogue ouvert et respectueux pour aborder ces préoccupations et trouver des solutions équilibrées qui respectent les droits et les responsabilités de chacun, tout en préservant le bien-être des enfants impliqués.
Le désir d'avoir un enfant :
Certaines femmes ressentent un désir viscéral d’avoir un enfant, et elles sont parfois prêtes à imposer la paternité à celui qu’elle considère comme un bon géniteur potentiel pour réaliser ce souhait. Leurs motivations peuvent varier : combler un vide émotionnel, désirer fonder une famille, ou le plus souvent dans le cadre de la dépendance affective, chercher à maintenir un lien, conscient ou non, avec l’homme qu’elles idéalisent. Cependant, toutes s’accordent pour dire que l’enfant ne doit jamais être utilisé comme un instrument de manipulation ou de chantage pour satisfaire des besoins ou désirs personnels. Cela ne les empêchent pas, dès la conception, parfois même avant, d’utiliser cet enfant en devenir comme moyen de chantage.
La responsabilité partagée :
Pour ne pas tomber dans le piège de la victimisation, la responsabilité en matière de contraception et de décision sur la parentalité incombe à tous les deux partenaires. Cela signifie que les hommes doivent également prendre des précautions pour éviter une grossesse non désirée. Toutefois, il peut arriver qu’en dépit de toutes les précautions prises, une conception se produise et que les deux parties aient des opinions divergentes sur la parentalité. Dans de tels cas, il est crucial de favoriser le dialogue et une communication ouverte pour trouver la solution la plus adaptée pour toutes les personnes concernées. Malheureusement, dans un couple toxique et dépendant affectivement, le dialogue est rarement possible car biaisé par des intérêts personnels qui ne prennent pas en compte l’autre.
Les conséquences pour l'enfant :
Lorsqu’un homme est contraint de devenir père contre son gré, cela a immanquablement des conséquences néfastes pour l’enfant lui-même. Un père qui ne souhaite pas porter ce rôle essentiel risque de ne pas s’investir sainement sur le plan émotionnel dans la vie de l’enfant, ce qui nuira sans aucun doute à son développement et à son bien-être. Un homme ne peut devenir « père » à la demande d’une mère perverse et sur le coup d’une injonction de justice. Les enfants ont besoin de figures parentales équilibrées qui les aiment, les soutiennent et s’investissent activement dans leur éducation et leur épanouissement. Ils n’ont pas besoin d’être le pion dans un jeu de manipulation perverse entre leurs parents.
Les alternatives :
Dans le contexte d’une relation toxique où une femme manipulatrice perverse impose la paternité à un homme qu’elle qualifie elle-même de « pervers narcissique« , les solutions traditionnelles ne sont pas applicables. Dans ces situations complexes, il est important de chercher des solutions adaptées au contexte spécifique. Cela pourrait impliquer de consulter des professionnels spécialisés dans les relations toxiques afin d’obtenir des conseils personnalisés et des solutions adaptées pour relever les défis particuliers liés à cette relation et à la parentalité forcée. Il est essentiel de prendre en compte la dynamique de la relation toxique et les éventuelles manipulations de la femme afin de protéger les droits et le bien-être de l’homme concerné. Dans certains cas, il peut être nécessaire de recourir à des mesures juridiques telles que la médiation familiale ou l’intervention d’un tribunal pour déterminer les responsabilités parentales de manière équitable et en tenant compte de tous les facteurs en jeu.
La liberté de choisir sa parentalité est un droit fondamental qui ne doit jamais être compromis.
Droit à réparation et implications successorales
Quand une mère intente une action en reconnaissance de paternité contre le présumé géniteur, cela établit un lien de filiation entre celui-ci et l’enfant, impliquant des conséquences financières et successorales. Toutefois, dans les cas où la paternité a été imposée de manière trompeuse, l’homme pourrait être en droit de demander des dommages et intérêts pour le préjudice subi. Il est à noter que chaque situation est unique et requiert l’avis d’un expert juridique pour naviguer efficacement dans ce dédale législatif.
De plus, les questions successorales sont également affectées par l’établissement de la paternité, l’enfant ayant le droit à une part de l’héritage du père légalement reconnu. Cela peut parfois constituer une motivation supplémentaire pour la mère dans sa démarche d’établir la paternité.
En conclusiuon
En conclusion, il est essentiel de reconnaître que personne ne devrait être contraint de devenir parent contre son gré. L’imposition de la paternité à un homme qui ne souhaite pas assumer ce rôle est une violation des droits individuels et peut avoir des conséquences dévastatrices pour toutes les personnes impliquées, surtout pour l’enfant. Les relations familiales devraient être fondées sur le consentement mutuel, le respect et la responsabilité partagée. Dans le cas où la paternité est imposée de manière trompeuse, l’homme devrait être en droit de demander des dommages et intérêts pour le préjudice subi. De plus, l’établissement de la paternité a des implications financières et successorales importantes qui doivent être considérées avec prudence. Il est temps de rompre les chaînes de l’obligation parentale imposée et de favoriser des solutions plus équitables et humaines pour le bien-être de tous. La liberté de choisir sa parentalité est un droit fondamental qui ne doit jamais être compromis.
Geneviève SCHMIT - juin 2023
Copyright © 2023 – Geneviève SCHMIT. Tous droits réservés. La reproduction intégrale de cet article est autorisée, à condition que le nom complet de l’auteur ainsi que le lien actif de la page du site internet http://soutien-psy-en-ligne.fr ou/et https://pervers-narcissiques.fr soient clairement indiqués. Merci de votre intérêt pour mon travail.
Il est essentiel de reconnaître d’abord que vous êtes sous l’emprise d’une personne toxique, et il n’y a pas de culpabilité à avoir. Vous êtes la victime dans cette situation, manipulée par des mécanismes pervers de séduction et de dévalorisation.
Le premier pas pour vous libérer de l’emprise est de couper tout contact avec cette personne autant que possible. Cela peut être difficile, surtout si vous avez un enfant ensemble, mais il est crucial pour votre rétablissement. Dans les cas où un contact complet n’est pas réalisable, tentez de limiter l’interaction au strict minimum et uniquement en lien avec l’enfant.
Vous devriez également chercher du soutien extérieur. Consultez un psychiatre ou un psychanalyste spécialisé dans les relations toxiques ou la perversion narcissique. Ces professionnels peuvent vous aider à comprendre ce que vous avez vécu, à identifier les personnes toxiques dans votre vie et à démasquer leurs stratégies de manipulation.
En outre, des groupes de soutien, des forums en ligne, ou des livres comme « Les manipulateurs sont parmi nous » peuvent vous fournir des informations précieuses et un sentiment de communauté avec d’autres qui ont vécu des expériences similaires.
Il est également essentiel de prendre soin de vous-même sur le plan émotionnel et physique. Exercez-vous régulièrement, mangez sainement, dormez suffisamment et pratiquez des activités que vous aimez. Ces actions peuvent vous aider à retrouver un sentiment de contrôle sur votre vie.
Enfin, envisagez de parler à un avocat. Si votre ex continue de vous harceler ou si vous êtes préoccupé par les implications financières ou successorales de la paternité, un avocat peut vous conseiller sur les meilleures actions à entreprendre.
Rappelez-vous, il est possible de sortir d’une relation avec une personne toxique et de retrouver votre bien-être et votre liberté. Vous n’êtes pas seul, et il existe des ressources pour vous aider à traverser cette période difficile.
S’échapper de l’emprise d’un conjoint manipulateur narcissique, particulièrement dans un contexte où la paternité a été imposée, est une tâche délicate. Cette situation complexe nécessite une prise de conscience et une compréhension profonde des mécanismes pervers mis en place par le conjoint manipulateur.
L’empathie, souvent présente chez la victime de manipulation, peut être utilisée de manière perverse par le bourreau pour maintenir son emprise. Le bourreau, dans ce cas, pourrait se faire passer pour une victime, générant un sentiment de culpabilité chez la proie, qui se retrouve alors en difficulté pour échapper à cette emprise.
L’aide d’un professionnel, comme un psychothérapeute, peut être précieuse pour naviguer à travers ce processus et aider à défaire cette emprise. Les personnes manipulatrices sont parmi nous, c’est indéniable, et elles sont habiles à manipuler les sentiments et les perceptions de leurs victimes. C’est pourquoi une guidance professionnelle est essentielle pour se libérer de cette emprise.
Il est important de souligner qu’une telle situation peut avoir des implications légales, notamment en ce qui concerne les questions de paternité et de droits parentaux. Il est conseillé de consulter un avocat pour comprendre vos droits et éventuellement intenter une action en réparation pour les préjudices subis.
Finalement, garder à l’esprit qu’aucune personne ne devrait être forcée à être parent contre sa volonté est primordial. L’objectif ultime est de trouver des solutions équitables pour le bien-être de tous, surtout de l’enfant.
Face à une situation aussi complexe, où vous êtes victime d’une manipulation et que la paternité a été imposée, il est crucial de comprendre les mécanismes pervers en jeu et de trouver des moyens pour vous libérer de cette emprise. Cette démarche peut s’avérer difficile, d’autant plus que la personne manipulatrice peut agir de manière subtile, exploitant des failles psychologiques pour maintenir son emprise et même vous faire passer pour le bourreau.
Premièrement, il est important d’identifier le caractère pervers et manipulateur de votre conjointe. Cela peut demander un certain temps et une certaine introspection. Souvent, la victime est prise dans un cercle vicieux de manipulation affective où elle peut être amenée à douter de sa propre réalité.
Deuxièmement, une fois que vous avez pris conscience de la situation, il est primordial d’établir une stratégie de contre-manipulation. Cela ne signifie pas que vous devez devenir manipulateur à votre tour, mais que vous devez être en mesure de déjouer les tentatives de manipulation. Ceci peut être facilité par l’accompagnement d’un professionnel de santé mentale qui comprend les dynamiques de pouvoir et les comportements manipulateurs.
Troisièmement, dans votre quête pour garantir le bien-être de votre enfant, il peut être nécessaire de chercher un soutien juridique. Votre droit en tant que père est de protéger votre enfant et vous-même de toute emprise toxique. Vous pourriez avoir besoin de recourir à des actions légales pour déterminer de manière équitable les responsabilités parentales.
Enfin, il est essentiel de vous rappeler que vous n’êtes pas seul. Beaucoup d’hommes se retrouvent dans des situations similaires et ont réussi à se libérer de l’emprise de leur ex-partenaire tout en assurant le bien-être de leur enfant. Il existe de nombreux groupes de soutien et ressources disponibles pour vous aider à naviguer dans cette situation délicate. Le chemin vers la liberté peut être long et semé d’obstacles, mais avec le soutien adéquat, il est tout à fait possible de surmonter ces défis et de protéger votre enfant.
Parlons en !
Pour toutes consultations à distance, laissez-moi un texto au 06.43.43.15.79
Geneviève Schmit.
Facebook pour les victimes de violence psychologique et de manipulation perverse. Soutien.Psy
Chère Colette; Il est essentiel de reconnaître et de nommer la violence coercitive que vous décrivez, qui semble clairement viser…